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Le transport "parent pauvre de la politique énergétique"

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 392 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 12/02/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Le parc de véhicules a augmenté de 47 % depuis 1990. Il atteint en 2011 le nombre de 2.133.600 véhicules (dont 1.663.600 voitures, soit en moyenne au moins une voiture par ménage).

    Durant la période 1995 à 2010, la consommation des voitures neuves passe de l'indice 100 à 68 pour les moteurs à essence et à 71 pour les moteurs diesel.

    En matière d'émissions moyennes de CO2 des voitures neuves, nous observons également une chute des quantités émises. En moyenne, en Région wallonne, une voiture émet en 2001 un total de 123 g CO2/km. Comparé à la Flandre, ce sont de bonnes valeurs, la Flandre étant à 130 g.

    Le transport individualisé a donc fortement progressé, par contraste au transport collectif que ce soit par bus, par train ou par navire (transport de fret). Le mode de transport qui a pris de l'ampleur au-delà de la voiture, c'est l'avion (évolution 2000-2011 = + 1.094 % pour les personnes et + 149 % pour le fret).

    Le plus grand émetteur de CO2 (et de particules fines) est et reste donc le moteur à combustion fossile.

    Pendant cette législature, on doit regretter que beaucoup de débats, mais seules quelques impulsions timides, aient été organisés pour réduire de façon significative les émissions citées.

    Quels sont les projets à l'avenir pour mener davantage une politique énergétique ambitieuse lié au transport ?