Le déplacement d'un arrêt de bus sur la RN 80
- Session : 2013-2014
- Année : 2014
- N° : 401 (2013-2014) 1
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Question écrite du 20/02/2014
- de BARZIN Anne
- à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité
La RN 80 relie Namur à Hannut. Cette chaussée traverse le village de Boninne.
La configuration de celle-ci à la sortie du village, en direction de Gelbressée, est particulièrement dangereuse (grand virage en forme de S).
La vitesse excessive de certains automobilistes à cet endroit rend très périlleux l'accès vers la rue Fond St-Poirier quand on vient du village ainsi que la traversée de la chaussée par les usagers du TEC qui descendent à l'arrêt proche.
J’ai récemment interrogé le collègue de Monsieur le Ministre, le Ministre des Travaux publics à ce sujet. Celui-ci reconnait la dangerosité de la localisation de l'arrêt de bus.
Il apparaît que la Société régionale wallonne du transport admet que la situation n'est pas idéale pour les usagers venant de Namur en descendant du côté opposé à la rue Fond St-Poirier. Ceux-ci se retrouvent dans l'obligation de traverser la RN 80 à proximité immédiate de la sortie d’un virage.
Le Ministre Di Antonio précise, dans sa réponse, que le déplacement de l'arrêt de bus pourrait être envisagé.
Monsieur le Ministre peut-il me dire si ce dossier a déjà fait l’objet d’une étude de la SRWT ?
Si oui, quelles en sont les conclusions ? Un déplacement de cet arrêt est-il envisagé et à quel endroit?
Sinon, Monsieur le Ministre n’estime-t-il pas qu’une telle analyse devrait être réalisée ?
Réponse du 28/02/2014
- de HENRY Philippe
Le Groupe TEC est continuellement occupé à développer et sécuriser des infrastructures pour les clients des transports publics.
À ce stade, la SRWT n’a fait aucune étude de sécurisation de ces 2 arrêts dans la mesure où elle n’avait pas connaissance de cette problématique.
Le TEC Namur-Luxembourg a, quant à lui, été interpellé par un habitant du quartier mais n’a encore formulé aucune demande à la SRWT pour une étude spécifique puisqu’une Commission Provinciale de Sécurité Routière (CPSR) devait être organisée par le SPW pour discuter de cette problématique. À ce jour, celle-ci n’a pas encore eu lieu.
Dans l’état actuel des choses, il est donc important d’avoir l’avis du gestionnaire de la voirie au travers de la CPSR avant d’envisager l’intervention au droit de ces arrêts.
L’aménagement de la zone nécessiterait des dépenses importantes pour une sécurisation optimale : déplacement des 2 arrêts de part et d’autre du carrefour selon les règles de sécurité pour éviter les masques de visibilité, abattage d’arbres pour intégrer les nouveaux quais, création de quais conformes pour les PMR, création de cheminements piétons pour regagner les quais et de traversées piétonnes sur la Nationale, renforcement de l’éclairage public existant.