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Les European Modular System (EMS)

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 402 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 20/02/2014
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Les EMS - European Modular System -, parfois appelés également supertrucks, débarqueront prochainement en Région flamande, mais aucun projet n'a été mis en place en Wallonie. Comme Monsieur le Ministre le sait sans doute, il s'agit de camions plus longs et plus lourds que les camions standards qui pratiquent nos routes. Au lieu des traditionnels 18,75 mètres pour 40 tonnes, les EMS mesurent 25,25 mètres et pèsent jusqu'à 60 tonnes.

    Selon le rapport du Conseil supérieur wallon de la sécurité routière, il s'agit avant tout d'économies. Tout d'abord salariales. Les camions étant plus longs et plus lourds, moins de chauffeurs sont nécessaires, bien entendu. Ensuite, il ne faut pas négliger les économies en matière de consommation. Les réductions peuvent être estimées à 20 % par tonne transportée. Enfin, si les EMS sont autorisés, cela signifie surtout moins de camions sur les routes.

    Leur circulation sur nos routes wallonnes impliquera nécessairement des aménagements de nos routes et des coûts supplémentaires qui leur seront intrinsèquement liés. Néanmoins, j'aimerais connaître la position de Monsieur le Ministre sur ce sujet ?
  • Réponse du 13/03/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    En ce qui concerne ce que l'honorable membre appelle les « supertrucks », je suis bien entendu au courant des dispositions qui sont prises aujourd’hui tant en Flandre qu’en Hollande, mais aussi en France et en Allemagne.

    Ce sont des modes de transport nouveaux qui présentent de nombreux avantages en terme d’économie et de mobilité, mais qui doivent être très bien gérés et contrôlés pour garantir la sécurité des usagers.

    Nous travaillons sur le sujet depuis plus d’une année avec les différents organismes concernés dont notamment les fédérations de transport et de logistique et le conseil wallon pour la sécurité routière afin d'en définir les meilleures modalités d’utilisation.

    Aujourd’hui nous avons identifié quatre parcours tests qui devraient permettre de valider le comportement de ces engins par rapport aux hypothèses retenues et de définir les cadres d’utilisation à terme.