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La police de l'environnement

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 415 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 25/02/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    J’apprends avec stupéfaction que la police de l’environnement de Liège, manquant de personnel maitrisant la langue allemande, préfère empiler les dossiers au lieu de les traiter.

    La commune d’Amel fait ainsi état d’un problème (le cours d’eau qui traverse le village de Möderscheid) dans lequel elle aurait demandé à maintes reprises que ladite police vienne faire les constats et en tirer les conclusions. Et à chaque fois, on aurait répondu que tant que l’équipe n'est pas étoffée en y associant des agents maîtrisant l’allemand, les dossiers resteraient en attente.
    Monsieur le Ministre confirme-t-il ?

    Dans l’affirmative, cela relève du scandale. Est-ce qu’aux yeux du Gouvernement wallon, les Germanophones seraient des citoyens de deuxième catégorie auxquels on ne doit même pas se donner la peine de répondre lorsqu’ils sollicitent l’aide du SPW ?
  • Réponse du 11/04/2014
    • de HENRY Philippe

    Le ruisseau du Möderscheid a déjà été inspecté par les agents du DPC à plusieurs reprises.

    La dernière fois, à la demande de la commune d’Amel en 2012. Les investigations, à l’époque, n’avaient pas permis de situer l’origine d’une pollution de manière suffisamment précise pour pouvoir incriminer un responsable.

    Des investigations plus poussées au niveau d’un plus grand tronçon n’avaient pas non plus permis de déterminer un type de pollution précis, les analyses réalisées sur des tronçons non pollués n’étant pas significativement différentes des tronçons dits « pollués ».

    Depuis 2012, les seules demandes de renseignement sont venues du contrat rivière Amblève et d’un avocat début 2013, et la commune d’Amblève a interrogé le DPC en mars 2014.

    En ce qui concerne l’absence d’agent germanophone à la direction de Liège, cela n’empêche pas ses agents de travailler en collaboration avec le DNF ou des services communaux des communes germanophones pour traiter les dossiers selon les priorités définies au niveau du Département de la Police et des Contrôles.

    Ceci étant, une procédure de recrutement d’un agent germanophone doit être rapidement relancée pour permettre de remplir le cadre actuellement déforcé par le départ de l’ancienne responsable dans un autre service.