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La RN 632

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 432 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 11/03/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La N 632 est – pour l'information de Monsieur le Ministre – dans un état tel que si la Région wallonne attend encore un ou deux ans avant de remplacer la couche d’usure, il va falloir préparer un dossier de rénovation de fonds. Je parle d’une longueur de +/- 10 km jusqu’à la frontière allemande.

    Avec un investissement limité à +/- 0.5 M d'euros dans l’étanchéité de ladite couche d’usure (raclage-reprofilage), on sauvera la route pour un certain nombre d’années. Sans cet investissement, on préparera prochainement un dossier qui pèsera +/- 8 à 10 M d'euros.

    Il me semble que l’investissement à temps constitue le meilleur placement de l’argent wallon. Et il me semble qu’on doit faire ce qu’on pense en inversant la logique des priorités : ne pas commencer par ce qui est déjà dans un très mauvais état (sauf que l’on doit assurer la sécurité routière), mais intervenir sur les tronçons qui passeront prochainement dans un mauvais état si l’on ne fait rien. C’est le seul moyen de réparer les routes plus vite qu’elles ne se dégradent. Soyons alors cohérents avec nos discours….

    Quel sera donc le suivi réservé à la N 632 ?
  • Réponse du 27/03/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Sur le principe, il est bien entendu qu’il s’avère moins coûteux de procéder aux opérations d’entretien avant que les dégradations ne se soient propagées dans le reste de la structure d’une voirie.

    Cela étant, les ingénieurs spécialistes des routes, professionnels et compétents, sont de plus en plus sensibles à cette démarche et développent actuellement des outils qui permettent de mieux cibler les périodes d’interventions de maintenance au regard des coûts globaux d’entretien et de réhabilitation du réseau.

    Ainsi pour ce qui est précisément de la N632 entre les BK 10.700 et 23.474, il ne s’agit pas d’un budget de 500.000 euros, comme l'honorable membre l’estime erronément, qui serait nécessaire mais de plus de 3.000.000 euros pour réaliser tronçon par tronçon les interventions les plus judicieuses à ce jour.

    Celles-ci seront introduites dans l’outil de hiérarchisation, développé à ma demande à la DGO1, et destiné à terme à planifier, sur base des critères retenus et de leur pondération, les chantiers sur les prochaines années.