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L'opération Well'Camp 2013

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 249 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 17/03/2014
    • de BARZIN Anne
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    Depuis 2007, l'opération Well'Camp propose aux communes d’engager des « Monsieur ou Madame Camp » pendant les mois de vacances au cours desquels se déroulent les camps des mouvements de jeunesse.

    L’objectif est d’assurer une collaboration entre les camps et les communes et d’ainsi permettre une cohabitation optimale.

    Une action de sensibilisation auprès des communes accueillant régulièrement des camps avait été organisée.

    En 2013, 47 communes ont adhéré aux projets.

    Je souhaiterais faire un petit bilan avec Monsieur le Ministre.

    Quelles sont les conclusions tirées de cette opération pour cette année 2013 ? La collaboration a-t-elle été constructive et efficace ?

    Quelles sont les raisons évoquées par les communes accueillant des camps qui ne souhaitent pas participer à cette opération ?

    Des problèmes particuliers ont-ils été constatés ? Si oui, lesquels ?

    Quels sont les projets et perspectives pour l’été 2014 ?



  • Réponse du 08/04/2014
    • de FURLAN Paul

    En 2013, 43 communes ont demandé une subvention dans le cadre de l’opération Well’camp. 42 communes ont bénéficié d’une subvention étant donné que la commune de Paliseul a renoncé faute d’étudiant.

    Avant tout, je me permettrai d'expliquer les missions dévolues aux étudiants dans le cadre de cette opération.

    Les étudiants ont une véritable mission d’accueil, ils visitent les camps dans les 48 heures afin de se présenter auprès des responsables des mouvements de jeunesse et de s’assurer qu’ils ont toutes les informations nécessaires pour le bon déroulement de leurs camps.

    Ils fournissent aux groupes les coordonnées des services d’urgence (police, hôpitaux, médecins) et des services communaux,

    Ils mettent à la disposition des jeunes un maximum d’informations sur les différents centres d’intérêt de la commune (sports, activités culturelles, balades... ) ainsi que sur les obligations que suppose leur hébergement temporaire (respect de la chartre de bonne conduite, sensibilisation au respect des consignes et en matière de tri des déchets).

    Ils relayent les informations auprès de l’administration communale, de la DNF, des pompiers (ex. : implantations des camps). Ils sont les intermédiaires entre l’administration communale, les propriétaires et les responsables des camps.

    Ils restent à la disposition des mouvements de jeunesse pendant toute la durée du camp.

    Ils vérifient dans les dernières 48 heures du camp que tout s’est bien passé, rappellent les règles à respecter avant le départ et font le point avec les responsables sur le séjour.

    Quant aux conclusions que l’on peut tirer de cette opération, voici les constats principaux.

    On peut constater une amélioration au fil des années étant donné que, d’autre part, les étudiants ayant satisfait sont repris les années suivantes.

    Dès lors, les communes s’organisent de mieux en mieux, elles disposent d’une farde d’informations qui se complète d’année en année. Certaines ont prévu des rencontres avec les étudiants des communes voisines pour discuter des problèmes rencontrés et des moyens pour ’y faire face. Afin de se faciliter la tâche, d’autres jeunes ont pris l’initiative d’établir un recensement des terrains accueillant des camps avec leur localisation précise. D’autres encore ont prévu un formulaire d’agréation à accueillir des camps, à distribuer à tous les propriétaires susceptibles de louer des terrains, ce qui rend les propriétaires plus conscients de l’importance de leur rôle (mise à disposition d’eau potable, déclaration d’accueil de camps auprès de la commune).

    La plupart disposent à présent d’un listing reprenant les camps présents sur le territoire de la commune.

    De plus, on note une nette amélioration au niveau du tri des déchets.

    En conclusion, l’opération well’campa satisfait entièrement tous les partenaires:
    * Les propriétaires constatent un meilleur respect des lieux et sont rassurés d’avoir une personne de contact à leur écoute qui leur sert de médiateur.
    * Les camps de jeunesse se sentent bien accueillis, encadrés, informés et apprécient d’avoir des interlocuteurs de leur âge.
    * Les riverains se réjouissent de plus de propreté et de calme ainsi que de la publicité faite aux commerces locaux.
    * La commune doit faire face ainsi à moins de conflits de voisinage, apprécie les mesures de prévention concernant la sécurité, elle se décharge en partie des problèmes inhérents à l’accueil des camps. Elle voit ses infrastructures culturelles et sportives mises en valeur de même que son attrait touristique.
    * Les étudiants se disent enchantés d’un job varié, dans la nature et permettant de rencontrer d’autres jeunes.

    Certaines communes font savoir qu’elles ne désirent pas participer à l’opération Well’camp parce qu’elles n’accueillent pas de camps ou parce que le travail est attribué à un agent communal.

    En ce qui concerne les problèmes rencontrés, ceux-ci ont la plupart du temps trait à des nuisances sonores, à la consommation d’alcool, à des feux non autorisés ou encore à un manque de tri des déchets mais on déplore peu d’incidents majeurs. On peut juste souligner que l’été 2013 a été sujet à des orages violents ayant occasionné des dégâts dans les camps et ayant nécessité l’intervention des étudiants.

    Perspectives été 2014 

    Pour cette année, les appels à projets ont été envoyés aux communes le 27 février 2014 et les demandes de subventions doivent être transmises pour le 31 mars prochain au plus tard.

    Il est dès lors trop tôt pour estimer la participation à l’opération Well’camp 2014 mais on peut déjà présager que les communes ayant adhéré au projet les années précédentes enverront leur demande de subside cette année encore.