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La demande de subvention de l'ASBL "Les Tamaris"

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 144 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 18/03/2014
    • de REUTER Florence
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    Je reviens vers Madame la Ministre concernant la situation de l’ASBL « Les Tamaris ». Sa réponse à ma question écrite du 1er août dernier interpelle beaucoup les représentants de cette ASBL.

    Elle indiquait que l’ASBL les Tamaris a été reçue par son cabinet pour exposer son projet et que celui-ci n’a pas été retenu ! Or, à ce jour, l’ASBL n’a reçu aucune réponse de votre cabinet lui accordant ou refusant la subvention demandée.

    Par ailleurs, elle précisait que l’ASBL a également introduit une demande auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles et que celle-ci n’a pas souhaité soutenir le projet à cause notamment de l’absence de partenariats avec des associations spécialisées. Mais l’ASBL a répondu aux remarques formulées au moyen de pièces probantes envoyées par courrier à la Fédération. En effet, avant la création de l’ASBL « Les Tamaris », ses représentants participaient à la plate-forme « violences conjugales » de la Province du Brabant wallon depuis 2005. Et lors de sa création en 2009, l’ASBL a immédiatement demandé à pouvoir devenir membre à part entière de la plate-forme. Elle est toujours conviée aux réunions de la plate-forme. L’ASBL en est toujours membre !

    Madame la Ministre peut-elle être plus précise sur les raisons de refus de la subvention demandée par l’ASBL « Les Tamaris » ? Car si celles-ci sont identiques à celles invoquées par la Fédération Wallonie-Bruxelles, elles ne semblent donc pas fondées.

    De plus, comment explique-t-elle que l’ASBL n’ait toujours pas reçu de réponse de sa part à sa demande de subvention ?
  • Réponse du 16/04/2014
    • de TILLIEUX Eliane

    Je rappelle à l'honorable Membre les éléments apportés dans ma réponse précédente.

    L'ASBL Les Tamaris a reçu le soutien de la Région wallonne en 2010, pour un montant de 3 500 euros. Ce financement visait spécifiquement la prise en charge des victimes.

    L'ASBL a réitéré sa demande de subvention pour l'année 2011 et l'organisation a été reçue en mon cabinet par l'intermédiaire de la coordinatrice provinciale en charge des violences conjugales pour exposer le projet, mais celle-ci n'a pas été accordée.

    Je tiens également à rappeler que l'ASBL a également introduit une demande auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles et que celle-ci n'a pas souhaité soutenir le projet notamment à cause de l'absence de partenariats avec des associations spécialisées. LesTamaris ont introduit deux projets auprès de la FWB. Les raisons du refus ne sont absolument pas infondées à mon sens puisque la FWB a noté que dans le projet relatif à la violence et la non-violence à l'école, la fédération a remarqué qu'il existait une confusion manifeste entre la notion de conflit qui implique une opposition entre parties égales et celle de la violence qui relève du rapport de force où le dominant se démarque du dominé. Par ailleurs, même si l'association participe bien à la plate-forme violences conjugales, elle n'a pas noué de partenariat positif en son sein.

    Je tiens également à rappeler que l'Institut pour l'Égalité des femmes et des hommes a également refusé plusieurs demandes de subsides pour ce même opérateur.

    Je tiens cependant à rassurer l'honorable Membre quant au fait que nous soutenons en permanence de nombreuses associations œuvrant dans le domaine de la lutte contre les violences conjugales, et ce, à différents niveaux. En première ligne: nous finançons un numéro gratuit (le 0800 30 030) de la ligne d'écoute violences conjugales qui offre une première écoute et une redirection vers des services d'aide plus spécialisés. En seconde ligne nous finançons des maisons pour victimes de violences et refuges pour femmes battues. Nous finançons aussi 13 services d'aide sociale aux justiciables qui assurent l'accueil et l'accompagnement social et psychologique des victimes de violence entre partenaires, mais aussi des services offrant un accompagnement juridique ou psychologique aux victimes et aux auteurs de violences. Enfin, nous finançons également les formations nécessaires aux professionnels de ces services afin de garantir un service de qualité et assurant une certaine cohérence dans le suivi proposé.
    Suite à vos demandes j'ai demandé à l'administration de rencontrer l'opérateur et d'analyser leurs demandes. J'ai adressé par courrier à l'honorable Membre copie de l'instruction envoyée au Service public de Wallonie.