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Les stages en entreprises pour les jeunes

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 263 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 20/03/2014
    • de ZRIHEN Olga
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    En juillet 2012, le gouvernement fédéral avait annoncé la mise à disposition, dès 2013, de 10.000 stages en entreprise, appelés « stages de transition », pour les jeunes peu qualifiés à la recherche d'un emploi et ainsi leur permettre de bénéficier d'une première expérience professionnelle.

    À l'heure actuelle, seuls 900 jeunes en bénéficient avec 589 jeunes ayant débuté ce stage en Flandre, 200 stages à Bruxelles et seulement 84 en Wallonie (selon les chiffres du FOREm).

    Comme Monsieur le Ministre l'avait déjà évoqué, ce retard wallon s'expliquait par la volonté d'articuler au mieux ces stages de transition avec le dispositif de la formation alternée des demandeurs d'emploi.

    Où en sommes-nous à présent dans la coordination de ces dispositifs ? Les informations sont-elles suffisamment véhiculées aux jeunes peu qualifiés ?
  • Réponse du 04/04/2014
    • de ANTOINE André

    La Ministre fédérale de l'Emploi a prévu la création de 10.000 places de stage de transition, dont la répartition entre les régions a été convenue au travers d’un accord de coopération.

    Pour assurer l’effectivité de la mesure fédérale sur les stages de transition en Wallonie, un arrêté du Gouvernement wallon a été nécessaire pour en permettre la mise en œuvre en Région wallonne. Cet arrêté est entré en vigueur le 16 août 2013 et les premiers contrats de stages ont été signés fin septembre 2013. Fin 2013, 57 contrats ont été signés, mais la mesure prend seulement de l’ampleur puisque rien que pour le mois de janvier 2014, 24 nouveaux contrats ont été signés et 80 en février 2014.

    Je voudrais insister sur le fait qu’en ce qui me concerne, j’ai voulu faire des stages de transition un véritable levier d’insertion qui, outre l’expérience en entreprise, intègre également un volet important en termes de formation, et ce d’autant plus que ce dispositif s’adresse à des jeunes peu ou pas qualifiés.

    Aussi, j’ai voulu amplifier l’initiative fédérale et permettre aux jeunes demandeurs d’emploi de compléter le stage de transition par une formation alternée pendant une durée de 18 mois maximum : 3 à 6 mois sous le régime du stage de transition et 12 mois sous le régime de la formation alternée. Les deux mécanismes ont dû être articulés, ce qui justifie que l’arrêté « stage de transition » ait été pris après les autres entités fédérées. À cela s’ajoute le fait que ledit arrêté a été soumis aux organes consultatifs et au Conseil d’État. Le décret sur la formation alternée ayant été voté récemment par voie parlementaire, je ne doute pas qu’il entraînera également, de par son attractivité, une augmentation du nombre de stages de transition.