/

La liste des ronds-points ou séparateurs de chaussée surmontés par un mur dans le cadre d'une réflexion en vue de leur éventuel réaménagement sécurisé

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 481 (2013-2014) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 14/04/2014
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Lors d’une question écrite en date du 6 janvier 2014, je souhaitais me pencher avec Monsieur le Ministre sur un état des lieux de certains dispositifs de ralentissement qui ont démontré, dans le cadre de l’accident mortel de Sorée sur lequel je l'avais précédemment interpellé, qu’ils comportent un risque collatéral important en termes de sécurité routière.

    La réponse de Monsieur le Ministre du 24 janvier faisait le point sur la manière dont la Région assume et assure ses missions de gestion de la sécurité et de la qualité de son réseau routier. Il avançait les procédures instaurées, la concertation avec les communes et les zones de police et le rôle de conseiller technique qu’elle prodigue auprès des autres gestionnaires de voiries.

    Monsieur le Ministre évoquait également l’attention particulière portée aux « obstacles présents le long de nos routes » et à la prévention des accidents. Toutefois, il n’avait pas répondu précisément sur les dispositifs dont question, à savoir les ronds-points ou séparateurs de chaussée surmontés d'un mur ou de blocs continus d'une certaine envergure.

    J’aimerais dès lors réinterroger spécifiquement Monsieur le Ministre sur ces aménagements placés pour ralentir le trafic et sécuriser une entrée de village ou autre lieu clé qui peuvent s'avérer, dans les faits, comme à Sorée, et de par leur spécificité, dangereux, voire meurtriers, pour les usagers de la route. Il semble qu’il en existe plusieurs en Wallonie.

    Dans la continuité de sa réponse faisant entre autres état de la classification et du traitement des « tronçons à forte concentration d’accidents », Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer si les dispositifs de ce type ont bien fait l’objet d’inspections de sécurité et s’ils ont été identifiés comme représentant un risque pour les usagers ?

    Monsieur le Ministre peut-il nous éclairer sur les endroits concernés ? Dispose-t-il d'une liste les reprenant ? Sont-ils nombreux ? Ont-ils fait l'objet de demandes de réaménagement ?

    Certains d'entre eux sont-ils considérés comme des points noirs ou tronçons accidentogènes ? Existe-t-il des données sur le nombre d'accidents ou accrochages dont ils seraient responsables ?
  • Réponse du 06/05/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je tiens à rappeler que le dispositif incriminé à Andenne a été mis en place par le gestionnaire provincial de voirie et non par le service public de Wallonie.

    Mon administration réalise des inspections de sécurité sur les routes régionales dans le cadre de la gestion de la sécurité routière. Pour rappel, c’est une imposition du décret du 22 décembre 2013 relatif à la Sécurité routière.

    Si des aménagements suspects sont identifiés, ils sont signalés à la Direction territoriale des routes concernée, à charge ensuite pour cette dernière de décider si des modifications doivent y être apportées. Honorable membre signale qu’il existe plusieurs dispositifs similaires à celui de Sorée. De prime abord, la Direction générale des routes ne partage pas ce constat. De nombreux aménagements de type giratoire ou séparateurs de chaussées sont créés afin de sécuriser des zones à haut risque et il est bien entendu qu’une attention particulière est accordée à leur profil. Ceci afin de garantir la sécurité des usagers ainsi que la fluidité du trafic dans son ensemble.

    De manière générale, le traitement des obstacles latéraux est un travail de fond. Quotidiennement, une attention particulière est portée à ne pas placer inutilement d'obstacle potentiellement dangereux le long de nos routes. Des actions de traitement de petite ampleur sont régulièrement effectuées par les districts ou via les baux d'entretien. Lors des grands travaux de réfection de route, des actions sont également réalisées comme le récent placement de glissières de sécurité en berme centrale sur l’A3 (E40-E421) entre Battice et Eupen.