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Les faiblesses des jeunes entrepreneurs

  • Session : se2014
  • Année : 2014
  • N° : 29 (se2014) 1

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  • Question écrite du 09/09/2014
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    Fin juin, l'édition numérique du Vif publiait un article consacré au Startup weekend belge.
    Leo Exter, membre du jury, y exposait : "Il est à chaque fois agréablement surpris par l'enthousiasme et l'énergie des participants et par la qualité des développeurs, qui parviennent en même pas trois jours à construire une appli ou un prototype logiciel qui ressemble déjà à quelque chose. Les faiblesses, par contre, se situent souvent au niveau des connaissances en « management », notamment la capacité à (faire) percevoir le potentiel business de l'idée".

    Monsieur le Ministre partage-t-il cette analyse ? Quelles mesures peut-il adopter pour combler cette faiblesse des jeunes entrepreneurs ?

    Par même question écrite, j'interroge ses collègues en charge de la formation d'une part et de l'enseignement supérieur, d'autre part.
  • Réponse du 07/10/2014
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le lancement des « startup week-end » il y a deux ans, et leur concept voisin des « coentrepreneurs week end », visait à donner à un nombre de personnes intéressées, jeunes entrepreneurs ou pas, une approche rapide du réalisme de leurs projets.

    En ce sens, ces événements servaient la philosophie générale de la Wallonie en matière de promotion de l’esprit d’entreprendre et de création d’activités, à savoir, la recherche d’expériences permettant le développement de la confiance en soi des porteurs de projets.

    Certes on peut constater que certains porteurs de projets manquent encore de capacité à percevoir le potentiel d’une idée business, mais cette capacité se travaille dans la durée et doit s’évaluer sur le long terme.

    Concernant l’aspect « compétences de gestion », il convient de distinguer les « compétences », qui se travaillent essentiellement dans l’enseignement, via les modules d’apprentissage, et les « attitudes entrepreneuriales », sur lesquelles la Wallonie, au travers de l’Agence de Stimulation Economique (ASE), intervient de manière plus appuyée en soutien des hautes Écoles et Universités souhaitant intégrer des activités expérientielles ou des témoignages dans le temps « para-académique » (comme la Start Academy) ou comme support vivant aux cours (comme les Young Enterprise Project).

    Les propositions d’accompagnement de l’ASE sont en adéquation avec les besoins et l’évolution du monde économique.

    Citons ainsi, par exemple, la volonté de l’ASE de proposer à l’enseignement supérieur l’organisation d’un « IS Game », un business game basé sur les concepts de l’Intelligence Stratégique.

    Soulignons également qu’il ressort des enquêtes réalisées par l’ASE, notamment la dernière vers les jeunes de 17 à 30 ans, que le frein principal à la création d’activités est le manque de « confiance en soi » ; le problème de compétences pouvant toujours se travailler et s’acquérir avec les différents outils wallons en la matière.