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Un réseau de voitures publiques

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 42 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 09/10/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Il y a quelques jours, Monsieur le Ministre annonçait vouloir lancer un réseau de voitures publiques en Wallonie. L'objectif initial est de remédier au manque de bus dans les zones rurales. Ces voitures devraient se trouver dans des points de rassemblement et permettraient aux citoyens de rallier une gare où un autre point précis. Est-ce bien là son idée initiale ?

    Selon ce qu'on a pu lire dans son interview, Monsieur le Ministre indique que c'est moins coûteux qu'une ligne régulière. Sur quelles données se base-t-il pour affirmer cela? Pense-t-il que ce type d'initiative est de nature à remédier aux problèmes de mobilité rencontrés dans les zones rurales ?

    Il semble que Monsieur le Ministre voulait d'abord procéder par la mise en place d'une opération pilote. A-t-il déjà une idée de l'endroit où il voudrait implémenter ce projet ?

    Enfin, quel sera le coût d'une telle opération et surtout sur quel budget Monsieur le Ministre ira-t-il chercher les fonds nécessaires à son lancement et à sa pérennisation ? En effet, depuis des semaines, on lit les craintes des dirigeants de la SRWT quant à une possible réduction de leur dotation quant à la suppression de certaines lignes. Il ne faudrait donc pas que le développement du réseau des voitures publiques soit la cause de la suppression de lignes régulières.
  • Réponse du 24/10/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le lancement d’un réseau de voitures publiques en Wallonie permettrait de remédier au manque de bus dans les zones rurales.

    Basé sur le principe d’un point de rassemblement des voitures publiques à des endroits précis et de partage de véhicules, ce projet s’ancre parfaitement dans la philosophie du covoiturage, que je souhaite développer durant cette législature. La mise en place de ce réseau pourrait donc être un volet d’un projet global et ambitieux de covoiturage, « RECO ».

    Pour rappel, le covoiturage permet d’utiliser au maximum des ressources déjà existantes et de diminuer significativement la congestion avec des investissements modérés. Plus de 8 automobilistes sur 10 sont seuls dans leur voiture. C’est pourquoi je soutiens la mise en place progressive de ce véritable Réseau Express de COvoiturage, avec des stations de rassemblement, d’embarquement et de débarquement, des lignes de covoiturage structurées, l’utilisation de bandes d’autoroutes dédiées, et une gestion informatique en temps réel de l’offre et de la demande.

    Il s’agit bien entendu d’un projet d’envergure qui nécessitera une concertation et une collaboration avec les TEC, la SNCB, les autres Régions, le Gouvernement fédéral, les partenaires privés et les entreprises.

    Il est prématuré à ce stade d’entrer dans les détails des mesures d’économie, dont la nature, l’ampleur et les modalités d’application restent à déterminer.