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La sécurité routière à l'entrée des localités

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 50 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 22/10/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Actuellement il y a 400 radars répressifs sur les routes wallonnes. En Flandre, il y en a entre 800 et 1000.

    Monsieur le Ministre semble vouloir intensifier la présence de radars répressifs dans les mois prochains. Son argument est de préserver la sécurité des usagers de la route.

    On peut partager l'objectif d'augmenter la sécurité routière. Il est évident qu'une partie de cette question est liée au comportement des automobilistes. Il va falloir effectivement les amener à conduire de façon plus prudente. C'est d'autant plus vrai que le nombre d'accidents et notamment d'accidents graves est causé par des excès de vitesse.

    Mais la question ne se résume pas à cette problématique, bien qu'elle soit importante et mérite tout le sérieux de la politique wallonne. N'oublions pas que d'autres mesures s'imposent également telles que des aménagements de carrefour, la création de ronds-points, la sécurité des usagers faibles.

    Une particularité généralisée de la problématique de la sécurité routière consiste à ralentir la vitesse des véhicules à l'entrée des localités. Régulièrement l'attention est attirée par les riverains sur cette problématique. Mais Monsieur le Ministre conviendra qu'il ne peut pas placer un radar répressif à toute entrée de localité.

    Il va donc falloir diversifier les mesures pour augmenter la sécurité routière non seulement des usagers de la route, mais aussi des familles qui habitent le long des routes régionales. Ce sont particulièrement les familles avec enfants qui se plaignent régulièrement de problématique en matière de sécurité routière.

    Quels sont donc les moyens dont Monsieur le Ministre dispose pour investir dans le réseau afin de redonner aux citoyens la qualité de vie à laquelle ils ont droit ? Va-t-il faire de cette problématique une priorité en matière de travaux publics ? Va-t-il faire avec les communes un inventaire systématique des points problématiques existants ?
  • Réponse du 04/11/2014
    • de PREVOT Maxime

    Le sujet de la vitesse en agglomération revient effectivement régulièrement lors des contacts avec les riverains et les autorités locales. Les entrées des localités constituent souvent un maillon faible. J’y serai particulièrement attentif.

    En effet, notre aménagement du territoire a été géré de façon telle que nous avons un étalement de l'habitat et pas de transition claire entre la campagne et l'agglomération. En de nombreux endroits, les maisons sont éparses sans que cela forme une agglomération et parfois, dans les agglomérations, les maisons sont distantes les unes des autres ou fort en retrait par rapport à la route.

    Cela amène les usagers de la route à ne pas bien identifier la limite de vitesse en vigueur où ils circulent. Le respect des limites de vitesse en pâtit.

    En conséquence, le gestionnaire de voirie a la difficile tâche de devoir résolument souligner le changement de contexte par l'aménagement de la chaussée et de ces abords.

    Les entrées d'agglomération peuvent être soulignées de façons multiples : un changement de revêtement, un rétrécissement localisé de la chaussée appelé « effet de porte », une réduction de la perspective visuelle, la présence de trottoirs, …

    Ces aménagements se font régulièrement par mon administration selon les moyens disponibles.

    Par ailleurs, les routes wallonnes traversant nos villes et villages seront une priorité du plan "infrastructures". La hiérarchie des projets tiendra compte de ce souhait.