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Le chantier de sécurisation de la RN 90 à Jambes-Erpent-Val/Lives-sur-Meuse

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 52 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 22/10/2014
    • de HAZEE Stéphane
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En décembre 2013, j’interrogeais le prédécesseur de Monsieur le Ministre sur la fin du chantier de sécurisation de la RN 90 entre Jambes et Lives-sur-Meuse et en particulier sur la pose de feux tricolores à Jambes-Erpent-Val.

    Lors de mes précédentes questions écrites (avril et mai 2013), il avait annoncé le début des travaux de sécurisation en ce même printemps 2013 et leur réalisation avant l’été 2013.

    Le chantier comprenait, en plus de la pose du nouveau revêtement et de la réduction de la chaussée à une bande de circulation sur le tronçon en question, la création de deux passages pour piétons et l’installation de feux tricolores au niveau de celui de Jambes-Erpent Val.

    Lors de sa dernière réponse, en janvier 2014, il précisait qu’à la suite d’une étude conduite par la Direction de la sécurité des infrastructures routières, il avait été décidé de « n’opter que pour un passage matérialisé » et que les travaux entamés n’étaient pas achevés, le chantier ayant été staté « suite aux conditions climatiques défavorables » et « à la qualité de la mise en œuvre des matériaux ».

    Il annonçait que le chantier reprendrait au printemps (2014) avec, je le cite, « la construction des aménagements physiques au niveau de la rue d’Erpenval et dans la traversée de Lives-sur-Meuse ainsi que le renouvellement du revêtement au-delà de Lives jusque Brumagne ».

    Il confirmait que le métré pour l’installation des feux était « finalisé » et qu’une fois signé par le promoteur, les matériaux seraient commandés, les travaux devant être « effectués dans le courant du mois d’avril » 2014 sous réserve des conditions climatiques.

    Nous sommes désormais à l’automne 2014. Sur place, nous constatons que les feux n’ont pas été installés et que ce chantier, déjà retardé, n’avance plus. Pourtant, il n’est besoin de rappeler la nécessité de sécurisation de ce tronçon en particulier en ce qui concerne le placement des feux notamment pour sécuriser l'accès au Centre d'expertise médicale du SPF Sécurité sociale à Jambes-Erpent-Val. Ce besoin a été identifié dès son installation en … 2003.

    Monsieur le Ministre peut-il nous informer de l’état du dossier et nous indiquer pourquoi le calendrier prévu n’a une nouvelle fois pas été tenu ? Quelles sont les raisons de ce retard dans le chantier ?

    Peut-il nous en dire davantage sur les aménagements encore à réaliser et le calendrier des travaux ? Peut-il nous indiquer quand seront effectués le placement des feux tricolores et les aménagements du carrefour à Erpent-Val ?

    Par rapport à ces difficultés qui semblent reporter la réalisation de ce chantier, quelles sont les initiatives prises par le SPW pour inverser la dynamique et, compte tenu des impératifs de sécurité routière, hâter la finalisation des aménagements prévus ?

    Cet aménagement est-il inclus dans les investissements que le Gouvernement a décidé de reporter, à concurrence de 340 millions d'euros ?
  • Réponse du 14/11/2014
    • de PREVOT Maxime

    L’historique que l'honorable membre me fait de la sécurisation de la RN90 à Erpent-Val est parfaitement exact, et, comme l'honorable membre, je ne peux que déplorer le fait que les travaux de réalisation de l’installation des feux tricolores n’ont pas pu être entamés. Je suis, en effet, particulièrement sensible à la sécurisation de ce carrefour pour la mise en place des feux tricolores.

    En effet, alors qu’il s’agissait d’une charge d’urbanisme, le promoteur privé a refusé d’assumer l’entièreté des coûts relatifs à la réalisation de l’installation tricolore. Divers échanges ont été menés entre le promoteur et la Direction générale des Routes, et une proposition amiable a été faite par mon Administration, le promoteur devant communiquer son accord dans le courant de ce mois de novembre.

    Il a, en outre, été informé qu’en cas de refus, le problème se résoudra via la voie juridique.

    Quoi qu’il en soit, étant donné les impératifs de sécurité de ce carrefour, les travaux commenceront début 2015, soit à charge du promoteur, soit à charge du budget régional en cas de refus de la proposition, la procédure juridique se chargeant de récupérer les montants ad hoc et amendes éventuelles auprès du promoteur.