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Les murs antibruit de la zone Manage-Seneffe

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 63 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 24/10/2014
    • de KNAEPEN Philippe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Des travaux d’aménagement de murs antibruit ont été réalisés par le passé le long de la E42 dans la zone Manage – Seneffe, afin de protéger les quartiers résidentiels. Néanmoins il apparaît que le dispositif n’est pas complet et ne peut donc dès lors produire l’ensemble de ses effets positifs pour les riverains.

    Il est donc à conclure que sans la finalisation de ces dispositifs et l’installation de ces murs antibruit sur les ouvrages d’art présent dans cette zone, le dispositif serait peu ou pas du tout efficace.

    Monsieur le Ministre peut-il me dire quand le dispositif complet pourra être installé ?

    A-t-il un rapport sur l’efficacité d’un système de murs antibruit incomplets ?

    A-t-il reçu des demandes en ce sens des communes concernées à savoir Manage, Fleurus ou encore Seneffe ?

    Peut-il me dire si une augmentation du trafic et donc du bruit a pu être constatée sur la E42 ?
  • Réponse du 17/11/2014
    • de PREVOT Maxime

    Afin de resituer le contexte général, je rappelle que les protections acoustiques à prévoir sur le réseau routier sont encadrées par des directives venant du Conseil de l’Union européenne et du Parlement européen.

    Suite à ces directives, une cartographie « bruit » du réseau routier doit notamment être réalisée. Le premier volet, la cartographie pour les voiries empruntées par plus de 6 millions de véhicules par an, a déjà été réalisé.

    Cette cartographie stratégique, additionnée à divers critères tels que la densité de population autour des voiries concernées, a permis au Service public de Wallonie d’établir une liste de sites d’actions à traiter acoustiquement. Cette liste les répartit selon 3 catégories de priorité. Par ailleurs, la même cartographie doit être prochainement réalisée pour les routes empruntées par 3 à 6 millions de véhicules par an.

    Pour revenir sur le dossier en question, les études de réalisation de ce projet ont été finalisées par mon administration. Il en ressort qu’un budget d’environ 1,8 million d’euros serait nécessaire pour finaliser uniquement la pose des écrans antibruit et des renforts structuraux nécessaires aux ouvrages d’art. Ce dossier n’a pu été repris dans le premier plan routes financé par la SOFICO.

    Pour le tronçon considéré, ce sont essentiellement des demandes en provenance de riverains qui sont parvenues à l’administration et qui ont été analysées. Toutefois, ces sites se classent assez loin dans l’ordre des priorités annoncé supra.

    Effectivement, la présence d’une discontinuité dans un écran antibruit réduit l’efficacité de ce dernier. Pour être complet, une modélisation de la perte de performance acoustique, pour un dossier comme celui-ci, est un travail technique considérable effectué seulement pour les études les plus prioritaires, ce qui n’est pas le cas ici.

    Lorsque la cartographie acoustique pour les voiries empruntées par 3 à 6 millions de véhicules par an aura été réalisée, ces analyses devront s’inclure dans un plan plus large de lutte contre le bruit en général, ce dossier étant piloté par mon Collègue Ministre de l’Environnement.

    Cette analyse nous permettra ainsi d’effectuer les meilleurs choix possible en optimisant l’utilisation du budget disponible. De plus, il est opportun de savoir que les sites les plus urgents à traiter seront intégrés dans le cadre budgétaire du « Plan Infrastructures ».