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La fermeture de l'ASBL "Animaux en péril"

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 98 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 06/11/2014
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Le 3 octobre dernier, nous apprenions la fermeture prochaine du centre de Braine-l'Alleud d'Animaux en péril. Une fermeture qui aura pour premier impact la suppression de toute activité d'accueil liée aux chats et aux chiens. Ceux qui n'auront pu être adoptés endéans la fermeture du centre seront placés dans des centres « amis », selon les mots de son président..

    Néanmoins, il semblerait, heureusement, que les chiffres d'adoption soient en constante augmentation depuis l'annonce de la fermeture. Monsieur le Ministre me confirme-t-il cette réalité ? Dans l'affirmative, ne craint-il pas un grand nombre de retours ? Comment seraient gérés ces retours ?

    En outre , Monsieur le Ministre peut-il me dire combien de chats et chiens se trouvent actuellement dans le centre à Braine-l'Alleud ? Les chiffres d'adoption tels qu'évoqués par le président de l'ASBL laissent-ils croire que tous les chats et chiens pourront être adoptés à temps ? Dans la négative, pourrait-il nous dresser une liste exhaustive de tous les centres susceptibles d'accueillir ces chats et chiens ? Ont-ils déjà marqué leur accord ?

    Combien coûte l'entretien d'un chat ou d'un chien au sein d'un refuge ? Quel est celui, en moyenne, pour un animal de la ferme ? Combien d'animaux dits de la ferme se trouvent actuellement dans le centre de l'ASBL situé à Meslin-l'Evêque ?

    Quel a été le montant des dons reçus par l'ASBL Animaux en péril au cours des années 2011, 2012 et 2013 ? Est-il de possible d'opérer une distinction dans ces données chiffrées entre ceux réalisés strictement en faveur des chats et des chiens, ceux en faveur des animaux dits de la ferme et ceux sans précision d'aucune sorte ?
  • Réponse du 27/11/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je confirme que l’adoption des chiens et des chats hébergés au sein du refuge Animaux en Péril se poursuit, et ce, dans le respect des dispositions relatives au bien-être animal. En effet, le refuge conseille le candidat adoptant dans son choix, lui fournit les informations dont il dispose sur le passé de l’animal et conclut avec lui un contrat d’adoption. De ce fait, on ne doit pas craindre une augmentation du nombre de retours. Il est à noter que le refuge Animaux en Péril continuera à gérer les retours éventuels et se chargera du transfert des contrats vers le ou les refuge(s) partenaire(s).

    Dans le centre à Braine-L’Alleud, il reste actuellement 18 chiens et 8 chats pour lesquels l’adoption est encore possible jusqu’au 31 décembre prochain. À cette date, les animaux qui n’auront pu être replacés, seront hébergés au sein du refuge « Animal sans Toi…t » et si nécessaire, dans d’autres centres.

    Actuellement, 253 animaux dits de la ferme se trouvent dans le centre de l’ASBL situé à Meslin-l'Evêque.

    Que ce soit pour un chien, un chat ou un animal de la ferme, les coûts d’entretien par animal sont difficiles à déterminer, car il faut tenir compte de divers paramètres tels que : alimentation, soins, entretien, énergie, personnel, amortissement des bâtiments et du matériel, transport, gestion administrative, etc. Les coûts diffèrent probablement aussi d’un refuge à l’autre. À titre indicatif, les tarifs appliqués pour couvrir les frais d’hébergement d’un animal saisi par l’autorité et placé dans un refuge vont de 100 à 150 euros par période de 30 jours, en fonction de l’espèce. Une dégressivité s’applique s’il s’agit d’un groupe d’animaux saisis.

    Je ne dispose d’aucune information sur le montant des dons reçus par les refuges quels qu’ils soient. Les refuges doivent être agréés par la Région wallonne pour détenir des animaux au regard du bien-être animal, mais ils ne sont pas subventionnés. Seule la participation financière de la Région est prévue lorsqu’un animal saisi sur décision de l’autorité est placé dans un refuge, et ce jusqu’à prise de décision sur sa destination. Ceci représente sur base annuelle un montant de quelques milliers d’euros. La Région n’effectue donc aucun contrôle financier des refuges, qui sont donc seuls responsables de leur gestion financière.