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La mise à l'emploi des personnes invalides dans le cadre de l'accord concernant la formation entre l'INAMI et le FOREm

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 44 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 13/11/2014
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    En janvier 2013, l'INAMI et le FOREm ont conclu un accord concernant la formation et la mise à l'emploi des personnes invalides. Quel est l'état actuel de cet accord ?

    A l'époque, les acteurs institutionnels et les opérateurs en Région wallonne s'é́taient accordés pour mieux coordonner leurs actions, et ce, afin d'offrir un accompagnement plus structuré et mieux adapté surtout au travailleur en incapacité qui souhaitait retrouver un emploi, depuis son premier contact avec le médecin-conseil jusqu'à son retour à l'emploi.

    Une convention avait formalisé cette collaboration. L'INAMI avait ainsi signé, le 15 janvier 2013, une convention de coopération avec le FOREm, les mutuelles et l'AWIPH. A cet heure, comment se passe cet accord ? L'INAMI, le médecin-conseil, le FOREm et l'AWIPH coordonnent-ils bien leurs actions ? Communiquent-ils régulièrement tout au long du trajet de réinsertion des personnes ? Les conseillers en orientation du FOREm et de l'AWIPH veillent-ils bien à aider le travailleur en incapacité et son médecin-conseil à déterminer les possibilités de retour sur le marché de l'emploi ? Un conseiller référent a-t-il été affecté à cette personne ? Lui a-t-il établi un plan d'actions? Quel est l'é́tat global de cet accord près de deux ans après sa mise en place ? Combien de personnes invalides ont pu être aidées ?
  • Réponse du 08/12/2014
    • de TILLIEUX Eliane

    La convention de collaboration signée en janvier 2013 par l’AWIPH, le FOREm, les organismes assureurs et l’INAMI vise à définir les modalités d’accompagnement vers l’emploi de demandeurs d’emploi volontaires invalides. L’approche proposée est multidisciplinaire et favorise la reconnaissance de l’expertise de chacun des partenaires ainsi que le respect des compétences et des missions de chaque institution.

    À ce jour, 346 personnes se sont inscrites au FOREm dans le cadre de cette convention. Parmi ces personnes, 283 sont accompagnées par un conseiller référent du FOREm et 63 bénéficieront prochainement d’un entretien de bilan professionnel. 57 personnes ont, en outre, participé à une formation organisée par le FOREm.

    La convention entre les différents partenaires prévoit une coordination des actions via un Comité d’accompagnement qui se réunit une fois tous les 2 mois ou davantage selon les besoins. Ces réunions sont l’occasion de coordonner les pratiques développées au niveau des régions et de relayer les difficultés ou les freins à la bonne collaboration entre les différents intervenants.

    Grâce à cette concertation, des éclaircissements sont fournis et des ajustements sont proposés et répercutés au niveau local de manière à faciliter le travail réalisé par les intervenants de terrain.

    Ce comité organise également des concertations avec les intervenants locaux (médecins-conseils, agents FOREm et AWIPH, représentants INAMI…) pour améliorer la connaissance et la compréhension des réalités de chacun.

    L’accompagnement du public ciblé par la convention est calqué sur celui des autres demandeurs d’emploi, mais peut être adapté en fonction des spécificités du bénéficiaire.

    Cela signifie que lorsque le demandeur d’emploi invalide, avec l’accord du médecin-conseil, s’inscrit au FOREm, un conseiller référent lui est directement dédicacé. Celui-ci se charge de le convoquer pour un entretien de bilan professionnel.

    Au terme de cet entretien de bilan, le conseiller référent rédige, en concertation avec le demandeur d’emploi, un plan d’action reprenant à la fois les objectifs professionnels poursuivis, les actions que le demandeur d’emploi s’engage à réaliser, les moyens et les délais de mise en œuvre et il en informe le médecin-conseil.

    Dans le cadre de cet accompagnement spécifique, le conseiller-référent reste en contact régulier avec le médecin-conseil tout au long du parcours du demandeur d’emploi invalide.

    Ainsi, le conseiller référent est amené à informer le médecin-conseil des différents entretiens menés avec le demandeur d’emploi, des d’actions réalisées et/ou des pistes envisagées et des résultats de celles-ci, que ce soit au niveau de l’orientation, de la formation ou de l’accompagnement à l’emploi.


    Une période de détermination de projet d'une durée de maximum 6 mois (à dater du premier entretien de bilan) peut être envisagée de manière à définir un projet professionnel réaliste et réalisable en regard des capacités, aptitudes et compétences de l’intéressé et des opportunités du marché de l’emploi.

    Pendant cette période de 6 mois, le conseiller-référent peut s’appuyer sur l’offre de prestations internes ou sur des collaborations avec différents partenaires, en particulier l’AWIPH.
    Lorsqu’une formation s’avère nécessaire pour permettre au bénéficiaire de développer ou d’actualiser ses compétences, elle est planifiée dans son parcours d’insertion.

    Au terme de ce parcours, une dernière phase d’accompagnement axée sur l’aide à la recherche d’emploi est systématiquement prévue. Celle-ci s’appuie notamment sur l’expertise des jobcoachs de l’AWIPH.