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La pollution de l'ancien canal du Centre

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 134 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 19/11/2014
    • de DAELE Matthieu
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    En septembre dernier, j'avais interrogé Monsieur le Ministre sur la pollution de l’ancien canal du Centre.

    Sa réponse confirmait mes propos en précisant que la direction des voies hydrauliques était déjà intervenue en nettoyant partiellement une portion du canal et que la technique utilisée était efficace, mais très coûteuse. Pour des raisons budgétaires, l’opération avait été interrompue.

    Monsieur le Ministre pense-t-il qu’un budget pourrait être dégagé par la suite pour enrayer ce phénomène de prolifération d’algues, d’herbes aquatiques et de lentilles d’eau vertes ?

    A-t-il eu des contacts avec son collègue en charge des Voies hydrauliques pour envisager les meilleures solutions à mettre en place sur le long terme ?
  • Réponse du 04/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Comme je signalais dans ma réponse à la question précédente de l'honorable membre, le phénomène de prolifération des algues et de lentilles d’eau sur le Canal historique du Centre ne peut, à ce stade, être considéré comme une pollution en tant que telle.

    En effet, les relevés effectués en 2012 par la Direction des Eaux de Surface (DGO3-Département Environnement et Eau), via le réseau de contrôle de la qualité des eaux, montrent que la qualité de la masse d’eau du canal du Centre est très correcte pour ce que l’on pourrait attendre d’un « canal ».

    La masse d’eau est désormais en « bon état » physico-chimique comme le demande la Directive-cadre sur l’Eau. Au niveau biologique, les relevés de terrain ont mis en évidence la présence d’une biodiversité propre à ce type de milieu.

    Le phénomène dont l'honorable membre fait part, peut toutefois avoir modifié, si pas la présence d’espèces, l’abondance de chacune d’elle.

    J’indiquais dans ma réponse précédente que seul un relevé de terrain permettrait de confirmer ou infirmer cette observation.

    En guise de conclusion également, je spécifiais que j’allais interroger mon collègue en charge des voies hydrauliques pour évaluer les actions que nous pourrions mener.

    J’ai donc organisé une réunion de concertation le 25 novembre dernier réunissant les services du Département de l’Environnement et de l’Eau, ceux du Département de l'Étude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA) et de ceux des Voies hydrauliques.

    Il a été convenu lors de cette réunion, l’établissement d’un groupe de travail afin d’assurer un suivi coordonné sur base des informations pertinentes de tout un chacun, et ainsi de dégager la solution la plus efficace et la moins onéreuse pour remédier ou à tout le moins enrayer le phénomène.

    Les voies hydrauliques et le département de l’environnement et de l’eau se sont engagés à effectuer des prélèvements et analyses d’ici la fin de l’année pour vérifier l’impact de cette prolifération sur la qualité physico-chimique et biologique du canal du Centre.

    Suite à sa première interpellation, l'honorable membre constatera donc que nous avons fait preuve de réactivité et que ce dossier est bien pris en charge par les différents services concernés.