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La sécurité à l'Institut scientifique de service public (ISSeP)

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 135 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 19/11/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Du côté de l'Institut scientifique de service public (ISSeP), localisé à Liège, la question de la sécurité pose un problème. Le rapport des pompiers adressé au bourgmestre préconise des travaux de sécurité à bref délai sous peine de fermeture totale du site.

    La CGSP s'inquiète : c'est un coup de massue de plus. Cela fait des années qu'on demande enfin que les travaux soient faits ...

    Quelles sont précisément les difficultés sur le plan de la sécurité ? Depuis quand ces difficultés sont-elles connues ? Quelle est l'ampleur budgétaire pour y remédier ? Quelle est l'urgence d'intervention ? Y a-t-il vraiment un risque de fermeture totale du site ?
  • Réponse du 04/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’Institut n’est nullement resté inactif sur la sécurité des installations et des activités de l’ISSeP sur le site de Liège. En matière de sécurité incendie, objet du courrier du Bourgmestre de Liège, toutes les mesures faisant suite au dernier rapport officiel des pompiers datant de 1998, ont été entièrement réalisées.

    Entretemps, la législation en matière de sécurité a évolué et est devenue de plus en plus contraignante. Par ailleurs, au cours de la dernière décennie, le volume d’activités n’a cessé de croître ainsi que le personnel occupé sur le site.

    Conscient des dangers liés à la nature des prestations et à la vétusté de certaines installations, la Direction générale a établi en 2012 et, en connaissance de cause, un premier plan global quinquennal de prévention tel que le stipule la loi du 4 août 1996 relative au bien-être au travail. Le plan a été traduit en plan annuel d’actions concerté avec les organisations syndicales et à réaliser par les services internes ou à externaliser

    Il va sans dire qu’une partie des travaux implique des moyens financiers très importants. Aussi, en 2013 et 2014, le Gouvernement wallon a octroyé des crédits exceptionnels respectivement de 250.000euros euros et de 300.000euros réservés strictement à des travaux de sécurité et de bien-être des travailleurs. Ces montants importants ont permis notamment d’améliorer le stockage des produits, la ventilation des laboratoires et d’entamer la mise en conformité programmée sur 3 ans des installations électriques pour un montant global de 680.000 euros.

    De plus, des procédures d’urgence en cas d’incendies d’explosion et de fuite de gaz ont été aussi récemment implémentées conformément à la législation.

    Je me permettrai d’ajouter que l’Institut a sollicité et obtenu pour 2015 une subvention régionale de 196.000 euros dans le cadre d’UREBA pour améliorer la performance énergétique des bâtiments qui datent des années 1960.

    En ce qui concerne la sécurité incendie et en réponse au rapport de l’Intercommunale d’incendie de Liège reçu fin octobre dernier, mais aussi des analyses internes de risques, un calendrier d’actions planifiées sur 5 ans accompagnés des modalités de réalisation et des implications économiques a été établi en concertation avec le SIPP et les OS. Ledit calendrier a été soumis à Monsieur le Bourgmestre de Liège. Je tiens à préciser qu’en suite des inspections de ses services en juin et août 2014, un nombre important de petits travaux ont déjà été effectués (élimination quotidienne des déchets liquides des laboratoires, attachement conforme des bonbonnes, dégagement des voies d’évacuation, …). À cela, j’ajoute la mise en conformité du réseau de gaz naturel qui représente le taux de risques le plus élevé constaté par les pompiers. Une intervention urgente s’imposait.

    L’ampleur budgétaire est de l’ordre de 570.000 euros répartis sur 5 ans, dont 220.000 euros en 2015.
    Pour 2015, j’ai réservé un budget important, vu les difficultés budgétaires, de 330.000 euros pour couvrir les coûts prévus par le plan annuel d’actions concerté.