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Les conditions de détention des animaux dans le parc Pairi-Daiza

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 138 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 20/11/2014
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Nous apprenons dans la presse du mercredi 5 novembre les excellents résultats de l'exercice 2014 pour le parc animalier de Brugelette Pairi Daiza. Selon sa porte-parole Françoise Gilson, 1,39 million de personnes ont visité le parc cette année. Le directeur dudit parc, Eric Domb, avait annoncé en février la venue de quelque 1.350.000 visiteurs. Les prévisions ont donc été inférieures aux chiffres réels de visites et je tiens ici à féliciter le parc pour son irréprochable gestion des dernières années. Une affluence record qu'il convient d'autant plus de mettre en exergue au regard de l'été maussade auquel la Belgique a eu droit. Ces chiffres sont donc plus que positifs.

    Ainsi, il s'agit là d'une nouvelle particulièrement encourageante, que ce soit pour le parc en tant que tel, les animaux et la Région dans son ensemble.

    Parce qu'il est agréable de se pencher sur des nouvelles réjouissantes, je souhaiterais savoir combien d'animaux vivent actuellement dans le parc ? Monsieur le Ministre pourrait-il dresser l'évolution de ce nombre à travers l'histoire du parc ?

    Des rapports ont-ils été établis par des associations de défense des animaux ? Dans l'affirmative, quelles sont ces associations et combien de rapports ont été, à la connaissance de Monsieur le Ministre, jusqu'à aujourd'hui produits ? D'après mes sources, le parc est souvent cité en exemple quant au traitement réservé aux animaux.

    Combien de personnes sont affectées à la surveillance des animaux (jour et nuit) et combien de vétérinaires travaillent aujourd'hui sur le site ?

    De manière générale, Monsieur le Ministre peut-il tirer un bilan sur la situation des animaux présents sur le site hennuyer ? Une collaboration spécifique est-elle établie avec ses services est-elle établie en matière de bien-être animal ?
  • Réponse du 19/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les activités de parcs zoologiques peuvent certainement être un atout économique pour la Région, mais l’action de l’autorité compétente en matière de bien-être animal vise essentiellement à vérifier que chacun de ces parcs respecte les dispositions réglementaires imposées par la législation pour assurer le bien-être des animaux qui y sont détenus. Par ailleurs, il ne me revient pas de divulguer les informations demandées sur les opérateurs. Il me semble néanmoins intéressant d'exposer le mode de fonctionnement du système de contrôle.

    Une base réglementaire complète a été développée en exécution de la loi de 1986 sur le bien-être animal. Le parc Pairi-Daiza est bien entendu soumis, comme les autres parcs zoologiques, à cette législation et il est agréé depuis le 17 octobre 2007. Parmi les obligations figurent notamment la nécessité d’un personnel suffisant en nombre et en compétence, et une guidance vétérinaire exécutée par un vétérinaire de contrat.

    Mes services ne se basent pas sur les rapports établis par les associations de défense des animaux, aussi intéressants soient-ils, pour vérifier que les parcs zoologiques respectent les normes imposées. Le contrôle des parcs zoologiques est réalisé par le Service d’Inspection du Service public fédéral Santé publique, qui, l'honorable membre le sait, est transféré à partir du 1er janvier prochain vers une Unité Bien-être animal rattachée au Département Police et Contrôle de la DGO3. Les parcs zoologiques ne doivent pas tenir mes services informés de chaque évolution du personnel et de chaque modification dans la collection animale, mais ils sont susceptibles d’être contrôlés à tout moment, et tenus de respecter à tout moment les règles en vigueur, notamment les normes d’hébergement déterminées pour chaque espèce. Lorsqu’une espèce nouvelle est introduite dans le parc, ou qu’une situation particulière se présente, le parc est tenu d’en informer à l’avance mes services, qui fixent les conditions de détention en s’appuyant sur l’avis d’experts réunis au sein d’une Commission des parcs zoologiques.

    Il y a donc une bonne interaction entre les responsables des parcs zoologiques, le Service du Bien-être animal et les experts externes, avec l’objectif commun de respecter les normes de bien-être animal.

    Les parcs zoologiques sont régulièrement contrôlés sur base d’un plan de contrôle ou à la suite de plaintes. Lorsque des non-conformités sont constatées, le parc est tenu de faire le nécessaire pour se mettre aux normes dans un délai fixé par le service d’Inspection en fonction de la gravité du cas. Il peut aussi être décidé de refuser la détention d’animaux lorsque les normes ne peuvent être respectées, pour des raisons de superficie ou d’habitat disponible par exemple.