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La situation au Burkina Faso et son impact sur la coopération institutionnelle avec les communes wallonnes

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 129 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 26/11/2014
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    Vingt-deux communes wallonnes sont engagées dans un processus de coopération internationale communale. Comme l’indique l’UVCW, ce programme de coopération entre communes a pour objectif prioritaire le renforcement des capacités des institutions locales du sud à prendre en charge leur propre développement, reposant sur trois piliers : une bonne gouvernance politique, une administration efficace et une participation des citoyens dans les processus décisionnels. Ces programmes portent leur fruit dans de nombreux pays.

    Parmi ces pays, il y a le Burkina Faso, aujourd’hui en proie à un soulèvement politique et des troubles, préalables à une transition démocratique vers un pouvoir civil, que tout le monde appelle de ses voeux. La situation actuelle inquiète-t-elle Monsieur le Ministre ?

    A-t-elle (ou aura-t-elle) une influence sur la bonne exécution de ce programme de coopération institutionnelle communale ? Si oui, dans quelle mesure et comment ?

    Par ailleurs, dans le cadre du débat sur la responsabilité politique de ces programmes de coopération institutionnelle, la Wallonie va-t-elle prendre langue avec le niveau fédéral pour la mise en oeuvre de la phase 2014-2016, perturbée dans sa concrétisation par les affaires courantes ?

    Si ces contacts ont déjà été pris depuis l’installation du nouveau Gouvernement fédéral, que livrent-ils ? Les programmes de coopération internationale communale vont-ils pouvoir être mis en œuvre ?
  • Réponse du 17/12/2014
    • de FURLAN Paul

    J’attire l’attention de l'honorable membre sur le fait que cette question écrite a déjà fait l’objet d’une question orale en date du 25 novembre 2014.
    Je ne peux rester indifférent aux troubles politiques qui secouent actuellement le Burkina Faso ni aux soulèvements de sa population qui aspire à davantage de démocratie.

    Les programmes de coopération institutionnelle sont toutefois initiés par l’État fédéral.

    Il est par conséquent de la responsabilité du Ministre Alexander De Croo, qui a la Coopération au développement dans ses attributions, d’assurer la continuité des engagements.

    Dès que les comités de concertation seront réinstallés, ces problèmes pourront être abordés.