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Le refuge "Animaux en péril" de Braine-l'Alleud

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 155 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 28/11/2014
    • de LEGASSE Dimitri
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Il y a quelques jours, nous apprenions la volonté du président du refuge "Animaux en péril" de Braine-l'Alleud de fermer son infrastructure brabançonne et de recentrer l'activité de son association sur les animaux de ferme dans le Hainaut.

    Les raisons invoquées pour justifier cette fermeture sont des difficultés de mettre les infrastructures aux diverses normes environnementales et urbanistiques de Wallonie. Monsieur le Ministre confirme-t-il ces informations ?

    La version du président semble être mise en doute pour certains amis des animaux qui dénoncent la gestion du refuge. Celui-ci est-il subsidié par la Wallonie? Le cas échéant, quels sont les contrôles de gestion qui y sont faits ?

    Au-delà de cette situation particulière, quelle vont être les lignes directrices de Monsieur le Ministre et sa stratégie en matière d'accueil d'animaux abandonnés ? Comment sensibiliser nos concitoyens à l'adoption d'animaux abandonnés ?
  • Réponse du 08/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il est exact que l’ASBL « Animaux en péril » rencontre de très grandes difficultés à mettre les infrastructures de son refuge de Braine-l’Alleud aux normes du permis unique. Il ne me revient pas de commenter ce dossier ni de prendre position sur les décisions prises par « Animaux en péril ».

    Je constate simplement deux choses :
    1) Si les adaptations exigées par la réglementation ne sont pas réalisées – ce qui semble être le choix de l’ASBL, le centre ne pourra plus fonctionner après le 31 décembre 2014
    2) l’ASBL ne remet pas en cause la décision de l’administration.

    Les refuges doivent être agréés par la Région wallonne pour détenir des animaux au regard du bien-être animal, mais ils ne sont pas subventionnés. Seule une participation financière de la Région est prévue lorsqu’un animal saisi sur décision de l’autorité est placé dans un refuge, et ce jusqu’à prise de décision sur sa destination. Ceci représente sur base annuelle un montant de quelques milliers d’euros. La Région n’effectue donc aucun contrôle financier des refuges, qui sont donc seuls responsables de leur gestion financière.

    Concernant la sensibilisation de nos concitoyens à l’adoption d’animaux abandonnés, j’en prends bonne note. Cependant, dans ma politique actuelle, j’ai décidé de travailler en amont de la problématique plutôt qu’en aval, en mettant l’accent sur la sensibilisation du public aux contraintes relatives à l’acquisition d’un animal. Il faut éviter les achats impulsifs. Un acheteur conscient des besoins et des coûts liés à un animal sera plus enclin à entretenir celui-ci sa vie durant.