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Le classement de WooRank des sites web belges

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 57 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 28/11/2014
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Je lisais dans un article du Trends de ce 11 juillet 2014 que : « Plus de 100.000 sites web sont analysés gratuitement chaque mois par l'outil d'analyse de WooRank. À l'aide de techniques spécifiques, l'entreprise compare 79 paramètres on line des sites de 15 pays différents.
    Avec la Belgique et les pays limitrophes, les États-Unis, la Russie, l'Inde ou encore le Brésil sont inclus dans l'étude. La Belgique se classe à l'avant-dernière place du classement général, juste devant la Suisse. Les pays anglophones affichent les meilleurs résultats et les États-Unis, le Royaume-Uni ainsi que l'Inde composent le trio de tête.".

    "Les entreprises belges ne font pas assez usage des techniques de marketing digitales", argumente Jean Derély, CEO de WooRank. "Aux États-Unis, on réalise l'importance des bonnes références lors de recherches Google. Mais c'est une bonne nouvelle pour l'emploi dans les agences numériques belges: il y a encore beaucoup de travail à faire.
    D'après les résultats de l'étude, les sites web belges ne sont pas suffisamment adaptés aux appareils mobiles, ne partagent pas assez sur les réseaux sociaux, sont difficiles à trouver sur les moteurs de recherche et utilisent trop peu les outils d'analyse pour étudier le comportement de leurs visiteurs. ».

    Outre les questions écrites déposées auprès du collègue de Madame la Ministre en charge de l'Économie, ce constat m'impose les questions suivantes.

    Sous cette nouvelle législature, quelles mesures concrètes Madame la Ministre entend-elle adopter pour valoriser et exploiter les métiers du web en Wallonie ?

    Une synergie avec le pôle de compétitivité GREENTEC ne serait-elle pas en l’espèce opportune ?
  • Réponse du 19/12/2014
    • de TILLIEUX Eliane

    Devenu indispensable au quotidien, Internet est désormais une industrie à part entière affichant des progressions fulgurantes. Le monde d’Internet est plus que jamais au cœur du quotidien des Wallons et l'arrivée des objets connectés pourrait ouvrir la voie à de nouveaux usages pour s'informer, communiquer ou encore consommer.

    Outil en perpétuelle évolution, Internet permet d'offrir aux internautes plus d'interactivité, de mobilité, de sécurité et de réactivité. À l'avenir, les tablettes et le mobile seront des leviers incontournables et feront appel à une nouvelle génération de professionnels qualifiés.

    Secteur mouvant et évolutif, Internet nécessite de très grandes capacités d'adaptation. Une veille est indispensable sur la concurrence, les nouveautés, les outils utilisés, les méthodes développées. Pour faire carrière dans le secteur du numérique, il faut également être capable d'anticiper les changements, de les intégrer et de se former en permanence.

    Le Gouvernement est conscient de l’importance de la transition numérique qui continue de s’opérer actuellement. Ceci implique le développement d’autres profils que des profils TIC classiques et l’émergence de profils liés au support de l’évolution numérique des métiers.

    À cet égard, les organismes de formation wallons se préparent activement à de nouvelles évolutions et participe largement à l’effort de sensibilisation aux bonnes pratiques du Web via :
    - des partenariats (formatic, pmtic, genre&tic…),
    - des modules de formations transversaux (dans le cadre de formations en gestion, en e-secrétariat…).

    Néanmoins, ces organismes de formation wallons, notamment Le FOREm et l’IFAPME, dispensent d’ores et déjà des formations spécifiquement liées à la production Web. À ce titre, les centres de compétence dédicacés aux technologies de l’information et de la communication Technofutur TIC, Technifutur TIC, Technocité et Technobel sont à la pointe en matière de formation TIC. En outre, via leur mission de veille et le partenariat avec le secteur AGORIA, les cursus de formation sont actualisés en permanence pour répondre, voire anticiper, les besoins de compétences.

    D’autres centres de compétence consacrent également des modules de formation spécifiquement dédiés aux métiers du Web (Cepegra, Design Innovation, Management & Commerce,…). D’une manière générale, les organismes de formation wallons, ainsi que les centres de compétence forment aux métiers et compétences du numérique, en moyenne, 2500 personnes par an.

    Par ailleurs, dans le cadre des Pôles de compétitivité, plusieurs rencontres sont organisées, en cette fin d’année, entre le FOREm, l’IFAPME et les Centres de compétence afin d’apporter des réponses concrètes aux orientations prévues dans la politique régionale de l’emploi et de la formation.

    Ainsi le pôle de compétitivité Greentech soutient et accompagne gratuitement les entrepreneurs du secteur des Green Technologies en Région de Bruxelles-Capitale. Des contacts ont également été établis entre Greentech et Greenwin, le pôle de compétitivité wallon.

    Enfin, le futur plan Marshall 4.0 consacre un de ses 5 axes au développement du numérique. Dans ce cadre, la formation, le soutien à l’insertion et à l’auto-création d’emploi dans le secteur du numérique seront encore renforcés.