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L'aménagement provisoire de piscines publiques dans des camions

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 49 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 28/11/2014
    • de BONNI Véronique
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région

    J'ai déjà interrogé Monsieur le Ministre sur l'état des piscines publiques en Wallonie : des infrastructures vieillissantes qui ont contraint certains établissements de fermer leurs portes soit pour une rénovation soit de manière définitive. Un phénomène qui a d'importantes répercussions sur les cours de natation organisés par les établissements scolaires, mais sur lequel je ne reviendrai pas ici.

    Afin de surmonter ce problème, Monsieur le Ministre nous avait alors annoncé sa décision d'amplifier le grand plan de rénovation/ construction des piscines. À ce propos, j'ai lu fin novembre, dans un article de presse qu'en attendant la concrétisation de ces différents projets, vous souhaitiez proposer des solutions temporaires afin de permettre à l'ensemble des Wallons de continuer de profiter des bienfaits de la natation durant les fermetures pour travaux.

    Parmi les solutions envisagées, Monsieur le Ministre évoquait la piste des piscines mobiles. Il s'agirait en fait de centres aquatiques aménagés dans des camions. Bien que l'idée pourrait sembler de prime abord saugrenue ou à tout le moins difficilement conceptualisable, il me semble que si ces infrastructures mobiles peuvent permettre d'accueillir temporairement le public, pourquoi pas !

    Cependant, j'aurais quelques questions :

    - combien de personnes ces « camions piscines » peuvent-ils accueillir simultanément;
    - combien coûte une telle infrastructure mobile;
    - de combien de camions devrait se doter la Wallonie
    - est-il possible pour la Région wallonne de les louer plutôt que d'investir dans un tel achat ?
  • Réponse du 19/12/2014
    • de COLLIN René

    La présentation de l’article du groupe Sudpresse tournait en boutade cette opportunité. De plus, il mettait en exergue la piste des piscines mobiles, alors que cette dernière reste secondaire et abordée uniquement pour répondre à des situations bien précises telles que des besoins spécifiques d’apprentissage scolaire et de revalidation médicale dans des régions à faible densité démographique.

    Il me faut rappeler que cette solution n’est nullement envisageable pour répondre à la problématique actuelle des piscines à rénover ou construire. Il n’entre pas dans mes intentions de répondre à un problème structurel par des mesurettes temporaires.

    La priorité reste néanmoins la pérennisation durable de notre parc de centres aquatiques sédentaires et cela, afin d’offrir un accès adéquat à des infrastructures de qualité et permettre que la pratique de la natation se développe et puisse être accessible à tous.

    Toutefois, à titre d’information, la piscine itinérante se présente sous la forme d’une semi-remorque fermée, composée d’un bassin de 8 m x 2 m, d’un vestiaire et d’un espace technique. Au niveau scolaire, elle a pour fonction d’accueillir de petits groupes, 6-8 enfants par demi-heure, pour les premiers apprentissages de la natation. Au niveau de la revalidation, l’objectif potentiel est de permettre à des patients d’avoir accès à la revalidation douce au sein de leurs centres de soins sans les contraindre à des déplacements pénibles ou parfois totalement impossibles. Son coût d’achat se situe autour des 400.000 euros hors véhicule.