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La collecte des déchets organiques dans des exploitations agricoles

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 161 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 28/11/2014
    • de BROGNIEZ Laetitia
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    L’adoption d’un Plan wallon des déchets est un des objectifs que Monsieur le Ministre s'est assigné. Et il a récemment indiqué sa volonté d’aller plus loin en matière de tri sélectif, en particulier en séparant les déchets organiques (déchets de cuisine, restes de repas,…) du reste, ce qui permettrait de les réutiliser plutôt que de les incinérer.

    J’ai lu que Monsieur le Ministre envisageait de solliciter des exploitations agricoles pour qu’elles créent des petites unités locales pratiquant le compostage, la biométhanisation ou la lombriculture. Le but est de produire du compost ou du méthane à partir du mélange des déchets organiques ménagers et de lisier ou de résidus de récolte. Des projets pilotes doivent débuter prochainement.

    Monsieur le Ministre peut-il nous en dire davantage sur ce projet ? Et notamment les projets pilotes ? Combien d’exploitations sont concernées par ces projets pilotes ? Comment sont-ils mis en place ? Comment les coûts sont-ils répartis ? J’imagine que ces projets-pilotes feront l’objet d’une évaluation. À quelle échéance ?
  • Réponse du 17/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    La valorisation de la fraction fermentescible en de petites unités est une potentialité qui est actuellement étudiée. L’idée est de valoriser les fractions fermentescibles des ordures ménagères (FFOM) soit en biométhanisation, soit en compostage soit en lombricompostage.
    Les trois techniques ont leur intérêt. Ce que nous voulons explorer est la capacité de traitement de FFOM de qualité en unité décentralisée.

    Cependant, même dans ce cadre, il y a des prérequis notamment en terme de matériel disponible, d’autorisations, etc. Par ailleurs, toute valorisation de composts ou de digestats sur des sols agricoles, quelle que soit la taille de l’unité de traitement, devra faire l’objet d’une traçabilité préalable suffisante en vue de garantir la qualité agronomique et environnementale de ces amendements organiques.

    Il est donc encore un peu tôt pour détailler ce projet. En effet, il n’en est qu’à ses débuts.