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Le soutien et l'accompagnement des personnes souffrant d'un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 161 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 10/12/2014
    • de TROTTA Graziana
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le trouble déficitaire de l'attention est un syndrome comportemental qui ne se guérit pas et dont les principaux symptômes sont l'hyperactivité, l'impulsivité et des problèmes d'attention.

    Chez les enfants, le TDAH qui peut être modéré ou grave se traduit aussi par des troubles de l'humeur, du comportement, de l'apprentissage, de la communication et des troubles anxieux. Chez les adultes, il s'agit principalement de troubles de la personnalité, de troubles anxieux et de l'humeur également, et d'abus de substance.

    La médication comme traitement du TDAH a beaucoup fait parler d'elle, en particulier la Rilatine dont la consommation a explosé ces dernières années. Entre 2000 et 2011, les ventes de Rilatine ont été multipliées par 7. Selon le Conseil supérieur de la Santé, 60.000 enfants en reçoivent, soit 2 % des enfants belges dont la moitié avant d'avoir testé d'autres thérapies.

    Pourtant la médication, bien qu'utile dans nombre de cas, n'est pas toujours recommandée. Elle ne l'est en tous cas pas pour les enfants jusqu'à 6 ans selon le Conseil supérieur de la santé qui a émis en 2013 des recommandations sur l'implémentation de la reconnaissance pratique, le diagnostic et le traitement des personnes atteintes de TDAH.

    Ainsi, par exemple, le Conseil estime que les parents doivent se voir proposer en cas de TDAH léger à modéré un accompagnement de soutien, un programme d'entraînement (de groupe) aux aptitudes parentales, et de préférence en impliquant l'enseignant.

    Lorsqu'un enfant souffre de TDAH ou que celui-ci est diagnostiqué comme tel, les parents ont besoin d'être informés, orientés, accompagnés. En tant qu'institution spécialisée, Monsieur le Ministre peut-il me donner des précisions, d'une part, sur la politique et, d'autre part, sur la réflexion menée par l'AWIPH à cet égard ?

    Concernant le soutien des professionnels de l'accueil de l'enfant, il me revient que des projets en initiatives spécifiques petite enfance ont été mis en place par l'AWIPH, en concertation avec l'ONE. Monsieur le Ministre peut-il m'en dire plus sur ces projets, et leurs résultats ?

    Plus globalement, un renforcement des synergies entre l'AWIPH, l'ONE et les acteurs de l'éducation est-il envisagé afin de renforcer encore davantage le soutien et l'accompagnement des enfants présentant un trouble ou un handicap et leurs parents ?
  • 02/01/2015
    Réponse de PREVOT Maxime à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine