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La création d'un espace de quarantaine pour les chiens

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 205 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 12/12/2014
    • de BONNI Véronique
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Fin novembre, les médias francophones se sont fortement intéressés à un cas d'un chien importé en Belgique d'un pays où sévit encore la rage. Un chien qui n'était ni identifié, ni porteur d'un passeport, ni vacciné contre la rage. L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) a donc dû ordonner au propriétaire du chien de le faire euthanasier.

    Cette décision qui a ému les défenseurs des animaux était logique eu égard aux risques que cela comportait pour la santé publique et dans la mesure où on ne dispose pas des infrastructures nécessaires à la mise en quarantaine des animaux.

    Interrogé sur le sujet, Monsieur le Ministre a déclaré être pour la création d'une telle zone de quarantaine officielle et sécurisée afin d'éviter des euthanasies inutiles. Il a également annoncé que vous alliez solliciter les autorités fédérales compétentes afin de soutenir la création d'un tel espace.

    Monsieur le Ministre a-t-il eu des contacts avec les autorités fédérales compétentes afin de les entretenir du sujet ? Dans l'affirmative, la création d'une telle zone va-t-elle pouvoir se faire prochainement et, selon le degré d'avancement, sous quelles modalités ? Combien de cas de ce type (importation de chiens sans document vétérinaire) sont-ils recensés annuellement ? Quel serait le coût de fonctionnement annuel d'une telle infrastructure ?
  • Réponse du 30/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le cas que l'honorable membre cite est en effet un cas malheureux pour lequel l’AFSCA a dû procéder à l’euthanasie d’un chien entré en Belgique illégalement. Il ne m’appartient pas de juger des mesures sanitaires prises par l’AFSCA, mais il est logique que les enjeux de santé publique soient primordiaux.

    Cependant, ce cas met en lumière l’absence de zone de quarantaine pour les chiens et il me semble dès lors opportun d’étudier la possibilité de créer un tel espace afin d’éviter les euthanasies inutiles.

    L’autorité sanitaire relève de la compétence fédérale. C’est pourquoi j’ai rédigé un courrier à l’attention de la ministre de la Santé publique la sollicitant d’analyser la possibilité de mettre en place un espace de quarantaine officielle et sécurisée pour les chiens.

    Je n’ai, à l’heure actuelle, pas encore reçu de réponse de sa part. Il est donc impossible de se prononcer sur les modalités du projet pour le moment.