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La réfection problématique de la RN 614

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 178 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 18/12/2014
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Je souhaiterais revenir sur la problématique inhérente à la RN 614. Alors que les usagers empruntant cette nationale ont attendu sa réfection depuis de nombreuses années (depuis 1971 !!), voilà que celle-ci est à nouveau bien endommagée.

    La chaussée Verte, à Saint-Georges, a été refaite il y a un peu plus d'un an. Les travaux se sont concentrés sur deux zones: la portion entre la rue Croix Hencotte et la rue Morinval (du 31 juillet 2012 au 15 novembre 2012) et celle entre le carrefour Hencotte et le rond-point de l'E42 (de juin 2013 à octobre 2013).

    La Région wallonne a refait cette route pour stabiliser les accotements qui menaçaient de s'affaisser. Les marquages au sol s'effaçaient également. On a stabilisé les bas-côtés, on a remis cinq centimètres de tarmac ainsi qu'un enduisage et, enfin, on a redéfini le marquage routier. Quand on connaît le coût total de l'investissement (650.000 euros TVAC), on peut à peine croire qu'un an plus tard, l'état de ladite nationale est déjà considérablement détérioré !

    La Région wallonne a également noté que l'enduisage se décollait et que les marquages routiers ne tenaient pas. Quatre procès-verbaux ont d'ailleurs déjà été dressés, car ce n'est pas logique que tout se laisse aller aussi vite. L'entrepreneur désigné, Gravaubel, ne respecte pas les obligations inscrites dans le cahier des charges spécial routes puisque la qualité de la chaussée est censée être garantie pendant trois ans. Garantie qui prévoit que, prise en défaut dans le délai imparti, l'entreprise doit effectuer gratuitement les réparations.

    Qu'en est-il, à l'heure actuelle ? L'entreprise Gravaubel a-t-elle procédé aux réparations ? Qu'en est-il du suivi de ce dossier ?
  • Réponse du 13/01/2015
    • de PREVOT Maxime

    Avant les travaux de réfection dont parle l'honorable membre, les accotements de ces tronçons menaçaient effectivement de s’affaisser et étaient donc considérés comme dangereux.

    De façon plus générale, la voirie et ses accotements présentaient une très grande dégradation, en profondeur. Tenant compte des budgets disponibles, une intervention urgente, mais non complète a été opérée.

    Le premier objectif de ces travaux était de remettre en état les accotements, et ainsi, d’assurer la stabilité et la sécurité. Des accotements en béton armé ont été ainsi réalisés le long des voiries en question.

    Ensuite, profitant de ces travaux, la volonté a été de réaliser une couche superficielle sur toute la voirie, et donc également sur les bandes de circulation. Cette couche superficielle, posée sur la chaussée existante, n’était qu’un enduisage de faible épaisseur et non cinq centimètres de tarmac.

    Il est vrai que l’idéal aurait été de réaliser une réhabilitation complète de la voirie. Néanmoins, un budget de quelque 5 millions d’euros aurait été nécessaire. Or, ce montant, trop important par rapport aux budgets disponibles lors de la législature précédente, n’a pas pu être dégagé donc et n’a donc pas permis ces travaux de réhabilitation complets.

    Diverses malfaçons, dans ce qui a été réalisé, ont été constatées et les réparations ont été effectuées, sous garantie, par l’entrepreneur. Par contre, l’entrepreneur ne peut être tenu responsable des défauts provenant de ce sur quoi les travaux ont porté.

    Concernant l’état de ces tronçons, je resterai attentif et la Direction des Routes de Liège me tiendra informé afin de garantir la sécurité de la circulation.