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Les lignes peu rentables

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 234 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 08/01/2015
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Le 10 décembre, la SRWT devait annoncer comment elle comptait imputer l'économie de 6 millions d'euros à laquelle elle est soumise. Initialement, elle envisageait une hausse des tarifs à hauteur de 3 millions d'euros, mais celle-ci n'a pas été acceptée par le Gouvernement.

    Parmi les pistes envisagées, l'une d'elles consiste en la suppression de lignes jugées non rentables. Cela est inquiétant. Quels sont les critères pour définir une ligne non rentable ? Combien de lignes sont-elles concernées ? Monsieur le Ministre dispose-t-il, TEC par TEC, de la liste des lignes concernées ?

    Intuitivement, on peut penser que ce sont les zones rurales qui seront les plus touchées. Il ne faut pas oublier le rôle social que joue la ligne de bus dans la lutte contre l'isolement des villages les plus éloignés. Comment Monsieur le Ministre préservera-t-il l'offre de transport dans ces zones ?
  • Réponse du 13/01/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le 10 décembre 2014, le Conseil d’administration de la SRWT approuvait les budgets 2015 des sociétés d’exploitation et de la SRWT. Pour l’année 2015, les projections budgétaires du Groupe TEC font apparaître un bénéfice provisoire de 1.048.621 euros. Un budget initial 2015 en bénéfice provisoire grâce notamment à une dotation régionale en augmentation d’un peu plus d’un million d’euros par rapport à l’initial 2014.

    Une croissance des recettes totales est également espérée compte tenu de la non-augmentation des tarifs 2015, ce qui pourrait amener plus de personnes à devenir usagers des transports en commun devenus financièrement plus attractifs.

    Concernant les charges d’exploitation, l’année 2015 tient compte, d’une part, de paramètres budgétaires actualisés et d’autre part, de mesures visant à réduire les coûts de fonctionnement. Ces mesures concernent la diminution du nombre d’intérimaires, la réduction des dépenses commerciales ou d’honoraires, le report de certains projets ainsi que le non-remplacement de certains membres du personnel et la gestion de l’absentéisme.

    Les analyses pour déterminer les parcours qui seront modifiés sont actuellement en cours. Les adaptations n’impacteront que marginalement l’offre et seront organisées de manière à ne pas pénaliser les voyageurs, tout en maintenant l’existence de mesures alternatives.

    De manière globale, pour l’ensemble du réseau, la mise en place du billet électronique « tec it easy » permettra progressivement de réduire les coûts de personnel et de mieux gérer l’offre, mais les résultats ne seront visibles qu’à partir de 2016-2017.