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Le respect du permis délivré pour l'extension de Kaiserbarack

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 239 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 13/01/2015
    • de DAELE Matthieu
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Sous la précédente législature le zoning d'Eupen appelé « Kaiserbarack » a été étendu.

    L'entreprise « Renogen » y est active. Elle exploite une centrale de cogénération bio-énergétique. Il apparaît cependant que différentes plaintes ont eu lieu à propos de ce site. D'après les plaignants, l'entreprise Renogen brûlerait un produit non autorisé et, ce faisant, ne respecterait pas son permis d'exploitation. On parle d'une tonne de plastique brûlée tous les jours. La police de l'environnement aurait été alertée.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il les informations selon lesquelles Renogen brûle un produit non admis ? Si oui quelles suites sont réservées à ce dossier afin de voir Renogen respecter son environnement ?

    L'administration a-t-elle constaté des infractions au permis ? A-t-elle pris les mesures utiles et lesquelles ? A-t-elle informé la CWaPE ?
  • Réponse du 29/01/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’entreprise Renogen utilise comme combustible des refus de compostage, c’est-à-dire la fraction bois séparée de la matière compostée à la sortie des installations. Il est dès lors inévitable de trouver des impuretés dans cette fraction. Il peut s’agir d’impuretés provenant de la phase de dépôt des déchets verts dans des parcs à conteneurs ou de la collecte de déchets de tonte et de taille en bord de routes. Le plastique que l’on retrouve dans ces déchets est du polyéthylène et du polypropylène, tous deux exempts de chlore, ce qui écarte tout risque pour l’environnement.

    Le rapport relatif à la campagne d’étude de la qualité de l’air sera transmis à l’Agence wallonne de l’Air et du Climat dans le courant du mois. Parallèlement, une seconde rencontre a eu lieu entre l’administration et l’exploitant afin de présenter un avant-projet d’unité de prétraitement des déchets, avec pour objectif de séparer au maximum les déchets de plastique du bois.

    De plus, la fonctionnaire technique a assisté à une réunion entre les responsables de la Commune d’Amblève et le Comité de riverains, durant laquelle l’exploitant s’est engagé à introduire une demande de modification des conditions de son permis.

    Pour ce qui concerne les recommandations relatives aux filtres et hauteurs de cheminée, il faut rappeler que la logique découlant du décret relatif au permis d’environnement est de fixer des objectifs de résultats, à savoir ici la limitation de la présence de polluants dans les émissions atmosphériques, plutôt que de fixer des objectifs de moyens.