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L'insécurité causée par les excès de vitesse ainsi que l'alcool et les drogues au volant

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 200 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 14/01/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Selon l’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR), les usagers faibles (motocyclistes, cyclistes et cyclomotoristes) ressentent une impression d’insécurité plus marquée. Les usagers les plus « à l’aise » sont les piétons qui devancent de peu les automobilistes et les passagers des voitures.

    Tous pointent comme principales sources de danger la vitesse excessive, les problèmes d’infrastructures, un comportement de conduite dangereux et le fait de conduire sous l’influence de l’alcool ou de drogues.

    Chez les jeunes, le fait de conduire vite provoque moins souvent un sentiment d’insécurité que chez les seniors, la conduite sous l’influence de l’alcool est,  en revanche, considérée comme plus dangereuse par les jeunes que par les plus de 35 ans.

    Si les excès de vitesse peuvent être contrôlés par des radars, ce n’est pas le cas pour l’alcool et les drogues. Ne faut-il pas plus de contrôles directs par la police ?

    Monsieur le Ministre pourrait-il m'indiquer si un contact a été pris ou sera pris avec les responsables de la police afin d’évaluer les différentes possibilités d’effectuer ces contrôles ?
  • Réponse du 02/02/2015
    • de PREVOT Maxime

    Mon administration est en contact constant avec la police de la route. Prenons l'exemple de la gestion de la circulation au centre Perex où des policiers y travaillent.

    Une convention de partenariat a été établie entre la région, la police fédérale et les zones de police en 2011.

    Dans le cadre cette convention, des réunions de suivi et de concertation s'effectuent régulièrement et chaque partie s'engage à certaines actions.

    Vu les nouvelles compétences en matière d'infractions routières (vitesse, masse, arrimage de la cargaison, …), la police domaniale de la direction générale opérationnelle des routes et bâtiments se voit dotée de missions supplémentaires. Une concertation entre tous les services de contrôle existe et se développe afin de rendre les contrôles plus efficaces et plus complets (douanes, inspections du travail, contrôle technique du véhicule, fiscalité, environnement, etc.)

    La police fédérale et les zones de police se sont engagées à effectuer des actions de répression et de prévention en matière de la conduite sous influence et de port de la ceinture ainsi qu'à transmettre un tableau de bord d'activités et de résultats. Toutefois, elles gardent leur pleine autonomie.

    La matière de la conduite sous influence (alcool, drogue) n'est pas une matière régionalisée. Les contrôles sont donc sous la seule responsabilité de la police fédérale et de la police locale.

    À ce sujet, il me revient qu’il est question qu'un test salivaire (prochainement validé) afin de remplacer la prise de sang. Le test salivaire est particulièrement rapide et simple pour la police.