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La politique de prévention du VIH

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 212 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 16/01/2015
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Tous les jours en Belgique trois personnes se font encore contaminer par le virus du VIH.

    Face à ce constat, Monsieur le Ministre peut-il dresser un bilan des politiques de prévention qui sont actuellement mises en oeuvre ? De nouvelles sont-elles prévues ? Ne faudrait-il pas les renforcer ?

    Aujourd'hui, la trithérapie permet aux personnes souffrant du sida de vivre mieux, dès lors, cela ne ferait-il pas croire à certains que le VIH est moins grave qu'auparavant ? Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur la situation actuelle ?
  • Réponse du 02/02/2015
    • de PREVOT Maxime

    Comme le sait l'honorable membre, la prévention du VIH était une des compétences exercées, jusqu’il y a peu, par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).

    Face au nombre élevé de personnes séropositives détectées chaque jour (environ 3 par jour) et face au constat de leur dépistage tardif dans notre pays, les autorités compétentes (fédérale, régionales, …) ont réalisé un bilan des politiques de préventions, de dépistages et de soins et ont élaboré un Plan national comportant de nombreuses recommandations en vue d’améliorer notamment la politique de prévention du VIH et autres IST dans notre pays.

    Comme ces recommandations ont été rédigées en étroite collaboration avec les opérateurs du secteur de la prévention du VIH, certaines de ces recommandations sont déjà intégrées dans les programmes de prévention réalisés par ces opérateurs depuis 2014.

    L'honorable membre a raison de souligner que l’efficacité des traitements a entraîné une certaine banalisation du risque VIH.

    Si on peut se réjouir de cette efficacité, on se doit de poursuivre la lutte contre la maladie pour une prévention accrue. C’est pourquoi la prévention du VIH met en avant non seulement l’usage du préservatif, mais également le recours au dépistage précoce.

    En effet, si une personne infectée par le VIH est dépistée rapidement après son infection et qu’elle peut ainsi bénéficier rapidement d’un traitement efficace, elle pourra mener une vie quasiment normale.

    Dès lors, la politique de prévention du sida mise en place par la FWB et transférée à la Région wallonne sera poursuivie en 2015.

    Mes collaborateurs ont déjà pu rencontrer et rencontreront encore certains opérateurs dans le domaine de la prévention du VIH et autres IST afin d’identifier les besoins prioritaires auxquels la Région wallonne devra répondre.