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L'enquête "Déplacements 2016" lancée par Lille Métropole

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 263 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 20/01/2015
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    La dernière enquête déplacements (des personnes) de Lille Métropole date d’il y a dix ans. Lille Métropole entend la réactualiser pour que les informations actualisées qu’elle contiendra soient un outil d’aide à la gestion et à la prise de décision.

    Entre-temps, le concept d’eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai s’est développé et a pris toujours plus de consistance. Ce phénomène ne fera que s’amplifier, pour autant que chacun à son niveau fasse sauter les barrières administratives.

    Donner corps à une structure, c’est notamment faciliter les transports et les échanges au sein de cette structure. Bref, améliorer le quotidien des gens.

    La question qui se pose aujourd’hui au sein des instances de l’eurométropole est la manière d’envisager cette étude, à savoir à quelle échelle la mener. Deux scénarios existent, d’une part, en y incluant les communes frontalières uniquement telles Tournai, Courtrai ou Mouscron et, d’autre part, incluant toutes les communes de l’eurométropole.

    Quel choix la Wallonie fera-t-elle à travers le SPW qui siège dans les groupes de travail de l’eurométropole ? L’option réduite qui donnera une image correcte de la mobilité transfrontalière sur les communes limitrophes uniquement et impactant peu le budget ? Ou l’alternative consistant en l’intégration de l’ensemble des territoires, wallons dans ce cas, de l’eurométropole ?

    Le SPW en assumera-t-il la charge budgétaire – si oui, à combien s’élève-t-elle – ou travaillera-t-il, selon son propre agenda et sa propre méthode, seul dans son coin, ratant la dimension transfrontalière de ce projet ?

    Au contraire, intégrera-t-il le projet en confiant cette mission aux partenaires français sous la forme d’une tranche additionnelle à leur marché public ?

    Si le SPW poursuit seul, comment assurer à terme l’exploitation des données collectées, si la méthodologie n’est pas la même, voire l’objet d’étude ?

    Un effort de convergence sera-t-il fait avec Lille Métrople pour éviter de produire des résultats inutilisables ?

    Cet effort de convergence se fera-t-il aussi avec la Flandre, pour les mêmes raisons, et ainsi assurera une image globale de la mobilité de personnes à l’échelle de l’eurométropole ?
  • Réponse du 05/02/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le groupement européen de coopération territoriale « Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai » est un projet d’ampleur, qui prend de plus en plus de consistances.
    Eurométropole a été initiée le 28 janvier 2008 par 14 institutions, dont la Région wallonne, et réunit 147 communes françaises et belges.
    L’enjeu est d’offrir davantage de services transfrontaliers, en matière d’innovation, de travail, de déplacements, de culture, d’environnement…ainsi que de renforcer la coopération entre les territoires.

    La stratégie Eurométropole 2020 étend son champ d’action de 2014 à 2020, et décline ses objectifs en trois grands axes : le potentiel socio-économique, un cadre de vie exemplaire (la neutralité énergétique, un territoire continu et harmonieux, et une approche territoriale prospective permanente) et la mobilité interne et l’accessibilité internationale renforcées ( un système plus intégré de transports en commun , la création d’un réseau de liaisons douces, la mise en réseau des plateformes logistiques, et le transfert modal de la route à la voie d’eau).
    Les questions relatives à la stratégie, la méthodologie et les aspects budgétaires concernant l’enquête de déplacements de Lille Metrople sont quelque peu prématurés, celle-ci devant être menée dans le courant 2016.

    Toutefois, la commission « mobilité » de l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai à laquelle participe un représentant de la Direction de la Planification de la DGO2, s’est réunie ce 19 décembre 2014, avec à son ordre du jour cette enquête et une demande de principe de financement permettant de sonder jusque 20 000 ménages, dont 2700 personnes concernant les communes belges limitrophes, à savoir les 10 communes de la zone PUM de Tournai, augmentées de Mouscron et Comines.

    Aucune décision n’a pu être prise en l’absence du délégué de la Région flamande.

    Comme l'honorable membre, je reste très attentif à la bonne utilisation et l’exploitation des données qui seraient collectées.

    À cet égard, une rencontre associant les représentants du Département de la Stratégie de la Mobilité de la DGO2 et de l’IWEPS sera organisée sous peu, afin d’envisager les modalités pratiques de la participation régionale à l’enquête.

    Il est entendu que l’accord de toutes les parties est nécessaire avant toute décision budgétaire.