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L'état d'avancement du chantier du R9 de Charleroi

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 221 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 23/01/2015
    • de DUFRANE Anthony
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Construit il y a plus de quarante ans, le R9 de Charleroi a subi de fortes dégradations avec le temps. En septembre dernier, le SPW et la SOFICO ont attribué un chantier de plus de 25 millions d'euros à l'association momentanée Franki/Kumpen en vue de sécuriser et rénover cet ouvrage.

    Le trafic journalier du R9 pouvant atteindre des pics de 47.000 véhicules, c’est peu dire que les travaux actuels ont une incidence certaine sur le trafic routier.

    Bien conscients que ces rénovations doivent se réaliser, les nombreux utilisateurs et commerçants du centre-ville souhaitent que les délais annoncés soient respectés.

    La durée annoncée est de 2 ans et 8 mois pour l'ensemble du chantier et plus précisément un an pour la première phase ayant débuté le 22 septembre 2014.

    Plusieurs étapes constituent chaque phase. Il en va de la mise à nu du tablier jusqu'à la pose des glissières de sécurité, signalisation, portique et éclairage. Une dizaine d'opérations sont répertoriées sur le site de l'entreprise.

    Près de quatre mois après le lancement de celui-ci et avec des conditions climatiques particulièrement favorables, quel est l'état d'avancement du chantier? Le timing sera-t-il respecté? Le budget y consacré sera-t-il respecté ?
  • Réponse du 09/02/2015
    • de PREVOT Maxime

    Habitant la Ville de Charleroi, je pense que l'honorable membre a la possibilité d’observer beaucoup plus souvent que moi les avancées du chantier.

    Tout d’abord, une rectification s’impose, car le délai n’est pas de 2 ans et 8 mois, mais bien de 3 ans.

    Après quatre mois de chantier sur cette 1re phase prévue pour une année de travaux, les travaux en avancent au rythme prévu.

    Toutefois à l’heure actuelle, les conditions climatiques ne sont pas nécessairement « bonnes » au sens de la réalisation des travaux. En effet, les travaux de réparation nécessitent souvent :
    * 72 heures consécutives sans que les températures ne descendent sous 5 °C ;
    * pas de pluie ou d’humidité dans les 24 heures avant les travaux et pendant leur réalisation.

    Par ailleurs, on peut attirer l’attention sur l’extrême complexité de ce chantier du fait de la présence du réseau ferroviaire sous l’ouvrage qui implique de travailler dans des conditions très contraignantes comme le fait que les coupures de voies de chemin de fer doivent être obtenues auprès d’INFRABEL plusieurs mois à l’avance ou encore qu’une partie des travaux doit être réalisée de nuit, etc….

    Le respect du budget est une composante impossible à certifier à ce stade des travaux même si, à ce niveau aussi, les résultats actuels suivent les prévisions. Pour le montant final des travaux, il faudra attendre la fin de ceux-ci, bien que des décomptes successifs soient payés à l’entrepreneur au fur et à mesure de l’avancement.