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Le trafic lourd dans les cantons de l’Est.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2004
  • N° : 5 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 08/10/2004
    • de STOFFELS Edmund
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances, de l'Equipement et du Patrimoine

    Les lignes ferroviaires 48 et 45 serpentent dans les cantons de l'Est.

    Le trafic voyageurs n'existe plus depuis longtemps sur ces lignes. Avec l'aide de la Communauté germanophone, des passionnés des chemins de fer y faisaient encore circuler des trains touristiques. Il s'agissait d'une utilisation saisonnière abandonnée actuellement parce que les frais ne pouvaient pas être couverts.

    Ne subsistait que le trafic de biens, constitué pour la plus grande partie de charrois militaires à destination ou en provenance du camp d'Elsenborn, et de bois à destination ou en provenance de scieries riveraines.

    Le tronçon Trois ponts - Sourbrodt avait été aménagé pour le transport de chars tandis que le tronçon Trois Ponts - Bullange servait au transport du bois.

    L'armée participait à l'entretien des infrastructures, mais elle vient de faire savoir (voir plusieurs questions d'actualité à la Chambre) qu'à l'avenir, elle renonce à utiliser la voie ferrée. Le bois à lui tout seul n'étant pas suffisant pour garantir une certaine rentabilité du tronçon, nous devons donc nous attendre à ce que les lignes soient complètement abandonnées, alors que le camp continue d'exister tout comme les scieries qui devront dès à présent organiser le trafic des chars et des grumes par poids lourds.

    Certains villages étant déjà au bord de ce qui est supportable en termes de sécurité routière et de confort des riverains, les communes réagissent en interdisant le transit sur certaines routes communales de la région concernée.

    Est-ce que le MET pourra chiffrer approximativement le nombre de poids lourds supplémentaires auxquels les communes et la Région wallonne devront faire face ?

    Est-ce que Monsieur le Ministre pourrait identifier plus concrètement les directions des flux routiers, voir les communes et, plus particulièrement, les villages concernés par ce transit supplémentaire ?

    Quelles sont les mesures à prévoir pour remédier aux inconvénients générés par l'abandon des lignes 48 et 45 du fret ferroviaire ?

    Est-ce qu'au niveau de la Région wallonne il y a d'autres cas de ce type ? Dans l'affirmative, il va falloir que nous réfléchissions ensemble sur l'attitude de fond à adopter à l'égard de la SNCB qui - je présume - concentrera ses efforts et ses moyens pour assurer les bonnes et légitimes liaisons entre agglomérations, abandonnant de plus en plus les régions rurales.

  • Réponse provisoire du 28/10/2004
    • de DAERDEN Michel

    En réponse à l'honorable Membre, je l'informe que j'ai sollicité mon administration en vue d'obtenir des informations précises à sa question.

    Je ne manquerai pas de lui faire parvenir une réponse définitive dès que ces renseignements m'auront été communiqués.
  • Réponse définitive du 02/06/2005
    • de DAERDEN Michel

    Le MET ne possède aucune donnée en ce qui concerne le trafic ferroviaire en général et, plus particulièrement, en ce qui concerne les charrois de bois qui, d'après la note, se feraient par voie ferroviaire.

    Le MET n'est donc pas à même de répondre à la question posée. Les informations devraient être sollicitées auprès de la SNCB, organe de gestion du trafic ferroviaire.

    Je reste toutefois vigilant sur l'évolution du statut de ces lignes.