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Les liaisons RAVeL

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 266 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 04/02/2015
    • de DE BUE Valérie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Je voudrais revenir avec Monsieur le Ministre sur ses projets concernant les liaisons RAVeL. J'ai pu en prendre en partie connaissance lors de la lecture de la presse et j'aimerais aller plus loin en lien avec sa réponse.

    Les projets de Monsieur le Ministre sont donc de développer le projet global pour mettre en place un RAVeL homogène en comblant les chaînons manquants. Il a donc dressé une liste des priorités. J'aimerais d'abord savoir comment il l'a mise en place. A-t-il rencontré des associations ou a-t-il demandé un rapport détaillé sur le sujet?

    Ensuite, pour réaliser le volet infrastructure de ce programme dans les cinq années, Monsieur le Ministre indique que le budget annuel estimé nécessaire s’élève à environ 8 millions d’euros, dont 7 millions pour les investissements et un million pour l’entretien. J'imagine qu'il me confirmera ces chiffres.

    Cependant, un budget de 5,5 millions est prévu pour 2015. Il faut donc encore trouver 2,5 millions supplémentaires. Ma question est simple: où Monsieur le Ministre compte-t-il aller les chercher?

    Enfin, le volet économique semble lié à ces travaux, car, je l'accorde, le RAVeL représente un potentiel en termes de tourisme local. Monsieur le Ministre a-t-il déjà prévu de mettre sur pied un groupe de travail, avec son collègue chargé du Tourisme, afin de voir ce que la Wallonie pouvait réaliser comme projet dans le domaine ?
  • Réponse du 26/02/2015
    • de PREVOT Maxime

    Le plan « RAVeL » que j’ai initié a été élaboré par des experts de mon cabinet et de la Direction des Modes doux de la DGO1, enrichi des réflexions de partenaires du monde associatif tel que l’ASBL Chemins du Rail dont l’expertise est reconnue en matière d’étude de voies vertes.

    Concernant le financement de ce plan, je confirme qu’il faut 8 millions d’euros par an pour rencontrer ses objectifs : 7 en investissement et 1 en entretien extraordinaire. Au budget initial de 2015, il n’est en effet prévu que 5,5 millions : 4 pour la DGO1 et 1,5 pour la DGO2. Les 2,5 millions supplémentaires seront réalloués en cours d’exercice budgétaire ou lors des suivants en fonction de marges d’économie disponibles et de crédits sous-consommés dans les départements concernés.

    En ce qui concerne les retombées économiques du vélo tourisme, à mon initiative, un groupe de travail été constitué avec mes collègues Ministres du Tourisme René Collin et de la Mobilité Carlo Di Antonio afin d’établir une politique transversale cohérente de promotion du vélo.