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La pollution de l'Escaut

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 293 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 04/02/2015
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Le 29 décembre 2014, la Police de la navigation et la Police de l'environnement devaient intervenir pour traiter une pollution à l'hydrocarbure, sur l'Escaut, en amont des écluses de Kain.

    Les prélèvements opérés permettaient immédiatement d'exclure le dégazage d'une péniche.

    Des devoirs complémentaires ont-ils été opérés ? Lesquels ?

    Le coupable a-t-il pu être identifié ? Qui est-il ? Quelles sont l'ampleur et l'importance du dommage ?

    Des poursuites sont-elles envisagées ?
  • Réponse du 12/02/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    En date du 29 décembre vers 22 h, le service SOS Environnement-Nature a été sollicité par les pompiers de Tournai pour une pollution de l’Escaut.

    L’agent de garde a procédé à divers actes afin de tenter d’identifier la source de la pollution et de limiter l’impact de la pollution sur l’Escaut.

    Les recherches n’ont pas permis d’identifier la source de cette nappe d’hydrocarbures. Les recherches étaient d’autant plus compliquées que l’incident a été déclaré de nuit et que le débit de l’Escaut était élevé en cette période.

    Le service de garde a également lancé une alerte via le réseau CIPE (Commission internationale pour la Protection de l’Escaut) afin d’avertir la Flandre d’un épisode de pollution pouvant avoir des répercussions sur son territoire.

    Le 30 janvier, le service SOS Environnement-Nature est retourné sur place afin de procéder, en collaboration avec les pompiers de Tournai et la Protection civile, au traitement de la nappe d’hydrocarbures.

    Les dispositifs mis en place ont permis d’éviter que la nappe d’hydrocarbures n’atteigne le territoire de la Flandre et, plus particulièrement, la zone de captage de Bossuit.

    Le 31 janvier, le service SOS Environnement-Nature constate que la pollution est totalement traitée. Il n’y a plus de traces d’hydrocarbures sur l’Escaut. Ce service met fin à l’alerte CIPE.

    Un procès-verbal à charge d’inconnu a été dressé en cette affaire.