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La peur du secteur associatif quant à son avenir

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 40 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 04/02/2015
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à MAGNETTE Paul, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Le 12 novembre dernier étaient évoquées les craintes émises par le secteur associatif au regard de l’épreuve budgétaire imposée par le Gouvernement wallon et de certaines discussions partisanes. Ces exigences allaient immanquablement avoir des répercussions sur leur action et sur l’emploi.

    Pour rappel, les réductions annoncées de subventions étaient de 7 % si elles sont décrétales et de 15 % si elles ne sont pas décrétales, de quoi en effrayer plus d’une.

    D’autant que les derniers chiffres de la Fondation Roi Baudouin sur le secteur associatif révèlent qu’une ASBL sur trois rencontre des difficultés financières et/ou budgétaires, essentiellement en raison de la crise économique qui contracte les dons privés. Et le phénomène, jusque-là limité aux petites ASBL, tend à se propager vers les grandes ASBL.

    Les ASBL ont donc toutes les raisons de craindre pour leur avenir si les effets conjugués du secteur privé et du secteur public se font sentir. On peut même dire que les décisions wallonnes ont un effet démultiplicateur sachant que 60 % des ASBL présentent une indépendance financière trop faible, vu leurs ressources émanent pour plus de 50 % des pouvoirs publics.

    Comment le Gouvernement wallon va-t-il accompagner le secteur associatif pour éviter l’hécatombe sociale en termes d’emplois, mais aussi, tout simplement, l’hécatombe sociétale, à savoir la perte de toute une offre sociale, culturelle, sportive, environnementale… ?

    À moins que le Gouvernement n’y voie une manière détournée d’assainir le secteur ? Quelle est la vérité ?

    Le secteur associatif est heureusement souvent une manière différente et innovante de répondre à des besoins sociétaux que les pouvoirs publics n’assument pas ou mal, et ce, par une initiative portée par des privés.

    Faudra-t-il faire un trait sur tout cela ?

    Les mesures d’économies dans le secteur des aides à l’emploi ne viendront pas amplifier encore ce phénomène ?

    Quelles dispositions le Gouvernement prendra-t-il pour rassurer le secteur associatif ou amortir les chocs qu’il lui fait subir ?
  • Réponse du 26/02/2015
    • de MAGNETTE Paul

    J’invite l’honorable membre à interroger Monsieur Maxime Prévot, Vice-Président et Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l’Action sociale et du Patrimoine, à ce sujet.