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Le système de carsharing Autopia

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 334 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 23/02/2015
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Pour que l’utilisation occasionnelle d’une voiture n’implique plus nécessairement l’achat d’un véhicule personnel, les pouvoirs publics ont une capacité à créer un environnement plus favorable au développement d’alternatives : le covoiturage – au sujet duquel je vous ai interrogé il y a quelques semaines, des services de taxis individuels ou collectifs ou encore les voitures partagées.

    Lors de notre échange en commission, Monsieur le Ministre m'avait indiqué que le système de carsharing Autopia était compris dans le programme d'activités de l'ASBL Taxistop pour 2015 et qu'il « conviendra[it] d'en analyser les résultats avant de décider d'une éventuelle poursuite de ces projets au-delà de cette année ».

    Monsieur le Ministre dispose-t-il de statistiques quant au nombre d'automobilistes adhérents à la plate-forme Autopia ?

    Quel est le budget alloué annuellement à l'ASBL Taxistop dans le cadre du projet Autopia ?

    Quand Monsieur le Ministre statuera-t-il sur la prolongation du soutien apporté à ce projet ? Sur base de quels critères effectuera-t-il ce choix ?

    Le Gouvernement entend-il soutenir d'autres dispositifs de car-sharing ?
  • Réponse du 06/03/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Comme l'honorable membre le sait certainement, le projet-pilote Autopia est un projet mis en place par l’ASBL Taxistop, et consiste en un service de Carsharing privé, c'est-à-dire un service de partage de voitures entre particuliers.

    Il y avait, fin 2013, 5 groupes et 135 personnes inscrites au système de Carsharing Autopia, et fin 2014, ces chiffres sont passés à 18 groupes et 259 personnes inscrites.

    Autopia est repris dans le programme d’activités de Taxisop pour 2015. Le subside demandé pour ce projet est de 15 000 euros, pour assurer l’information et la sensibilisation, la mise à jour du service et du site, la formation des ambassadeurs, la formation des associations et réseaux présents sur le terrain afin d’assurer un relais direct avec les groupes d’autopartage, la fourniture du matériel (règlements et contrats adaptables, feuilles de compte, calendriers de réservation...).

    Il conviendra cependant d’analyser les résultats de ce système, avant de décider d’une éventuelle poursuite des ces projets au-delà de cette année. Il y a en effet foison d’initiatives en matière de covoiturage. J’ai donc chargé l’administration de clarifier ces différents projets et de dresser un rapport quant à l’opportunité de poursuivre ceux-ci, et ce, dans la perspective de les fédérer, dans la mesure du possible.