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Centres de boues de dragage Hensies-Bernissart - Déchets.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2004
  • N° : 17 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 15/11/2004
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances, de l'Equipement et du Patrimoine

    Le précédent Gouvernement avait pris pour décision de faire procéder au dragage des canaux et cours d'eau de la Région wallonne.

    Au mois de juin 2003, j'interrogeais Monsieur le Ministre sur le site de Malmaison à Hensies-Bernissart et, notamment, sur la taille de ce projet. Dans sa réponse, Monsieur le Ministre justifiait la taille du site par le fait que rien, à l'époque, ne permettait d'envisager un éventuel arrêt de l'utilisation du canal Pommeroeul-Condé par les voies navigables de France.

    Pourtant, Monsieur le Ministre a annoncé dans la presse que le site de Malmaison pourrait être considérablement réduit. Est-ce à dire que les autorités françaises envisagent d'abandonner peu à peu le canal Condé-Pommeroeul ? Dès lors, est-il opportun de maintenir un site de regroupement à Hensies-Bernissart ?

    De manière générale, le système du lagunage a été retenu par la Région wallonne pour traiter le problème des boues de dragage. A côté de ce système, on parle de plus en plus des expériences du filtre-presse et du procédé Novosol. Les centres de boues de dragage de la Région wallonne pourront-ils être adaptés à ces nouveaux procédés si ceux-ci s'avéraient efficaces ?

    De même, dans le cadre de la valorisation d'une partie de ces déchets, Monsieur le Ministre répondait à Monsieur le Député Philippe Fontaine : “... de contacts ont été pris avec l'industrie cimentière qui offre un portentiel intéressant de valorisation des produits non pollués issus du dragage de nos fleuves”.

    Dans sa réponse, Monsieur le Ministre ajoutait que ce débouché dans les cimenteries n'était cependant pas suffisant pour absorber tous les déchets. Quelle est donc la quantité qui pourra être absorbée par l'industrie cimentière ? Quelles sont les autres pistes qui peuvent être envisagées en vue de se débarasser de ces déchets ?
  • Réponse du 16/02/2005
    • de DAERDEN Michel

    En réponse à sa question, j'informe l'honorable Membre que la réduction de capacité du centre de Malmaison a été décidée afin de se conformer aux conclusions et remarques de l'étude

    d'incidences sur l'environnement et compte tenu que cette réduction de capacité (de 100.000 à 75.000 m3 par an) ne devrait pas entraver le dragage en suffisance du canal Pommeroeul-Condé.

    Cette décision ne fait donc pas suite à un changement d'attitude des autorités françaises à propos de ce dernier canal.

    Les boues non polluées de type A peuvent être valorisées sans difficulté comme terre de remblais dans le cadre des nombreux chantiers de terrassement entrepris chaque année en Région wallonne.

    Pour ce qui concerne les boues polluées de type B, je souhaite attendre les conclusions de l'étude-pilote du procédé Novosol avant d'envisager les filières alternatives éventuelles de valorisation. S'il apparaît que ce procédé donne en effet satisfaction et est valide tant au niveau économique qu'environnemental, il devrait alors apporter la solution à la problématique de la valorisation des boues polluées.