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Centre de boues de dragage du Pont Rouge à Comines-Warneton.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2004
  • N° : 18 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 15/11/2004
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances, de l'Equipement et du Patrimoine

    Le site du Pont Rouge à Comines-Warneton accueillera les boues de dragage de la Lys. La capacité du centre de regroupement de Comines-Warneton sera-t-il également revu à la baisse, tout comme cela a pu être le cas pour le site de Hensies-Bernissart ? Y a-t-il une volonté de la part des autoriités françaises d'abandonner certaines voies d'eau au détriment d'autres ? Qu'en est-il pour la Lys ? Les voies navigables de France poursuivront-elles, selon Monsieur le Ministre, l'utilisation de la Lys ?

    Les autorités flamandes ont-elles également été concertées dans le cadre du dragage de la Lys sur le territoire flamand ?

    Ne conviendrait-il pas d'attendre les résultats des essais Novosol et du filtre-presse avant de débuter les travaux d'implantation du centre de boues de dragage au Pont Rouge à Comines-Warneton ?

    Enfin, le site de Comines-Warneton pourra-t-il éventuellement être adapté à ces nouvelles techniques en cas de succès de celles-ci ?
  • Réponse du 16/02/2005
    • de DAERDEN Michel

    En réponse à sa question, j'informe l'honorable Membre que le permis délivré par la ville de Comines en vue de permettre l'exploitation du centre de regroupement du « Pont rouge » porte sur une capacité de 30.000 m3 par an. Ce permis a été délivré sur la base de cette capacité.

    L'exploitation du centre, lorsqu'il sera mis en service, tiendra compte de cette limite maximale de capacité et ne devrait donc pas être revue à la baisse.

    Il n'y a pas, à ma connaissance, de volonté de la part des autorités françaises et des VNF d'abandonner l'utilisation de la Lys.

    Les autorités flamandes n'ont pas été consultées dans le cadre du dragage de la Lys qui ne se réalisera en tout état de cause que sur la partie gérée par la Région wallonne.

    Enfin, le procédé Novosol n'ayant pas la même finalité que les centres de regroupement (pour

    rappel, il vise à dépolluer les boues de type B après recyclage), il ne me semble pas opportun de lier la mise en œuvre de ces derniers au résultat de l'expérience pilote actuellement en cours pour Novosol.