/

La disparition programmée des CPAS

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 278 (2014-2015) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 06/03/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    « Cette réforme provient de Flandre. Les responsables des CPAS wallons s’attendent à devoir subir le même sort. Il est plus intéressant de créer des synergies entre différents CPAS plutôt qu’entre un CPAS et une administration communale. » (L’Écho du 29 janvier 2015).

    Comment Monsieur le Ministre réagit-il à la thèse qu’il est plus intelligent d’encourager les synergies entre les CPAS plutôt que d’obliger les CPAS à rallier le collège et le conseil communal ?

    Quels sont les potentiels que ces synergies peuvent développer (outre les synergies qui concerne les MR, MRS, les hôpitaux, les homes pour enfants, etc.) ?

    N’est-ce pas une perspective à creuser davantage plutôt que de lancer, par exemple, des initiatives pluricommunales de mise à l’emploi (articles 60, § 7 et 61), de formation (alphabétisation, connaissances élémentaires…), de qualification (professionnelle, …) ?
  • Réponse du 22/04/2015
    • de FURLAN Paul

    Selon une bonne lecture de la DPR, le rapprochement CPAS/communes sur base volontaire n’exclut pas des synergies entre CPAS.

    Mon groupe de travail planche actuellement sur les différentes formules.

    Par ailleurs, de nombreuses collaborations existent déjà entre CPAS - soit sous forme d’association chapitre XII soit sous forme de convention - dans le cadre, notamment, de la santé, de la politique des aînés, de la lutte contre le surendettement, de l’Aide aux familles, de l’enfance et la jeunesse, de l’insertion socioprofessionnelle, de l’urgence sociale et la lutte contre le sans-abrisme.

    Ces synergies permettent de mutualiser les moyens pour atteindre une plus grande efficience et efficacité.

    Elles s’inscrivent également dans une vision intégrée de l’approche des besoins des individus et de la collectivité, rassemblant des métiers qui présentent de nombreux liens (professionnels, travail de réseau, maintien ou développement de l’inclusion dans la communauté, etc.).

    Ceci ne signifie pas qu’il faille privilégier un modèle plutôt qu’un autre, mais bien que les rapprochements doivent avant tout être orientés vers les besoins de la population et la meilleure manière d’y répondre de manière efficiente, avec les ressources disponibles, dans un but de qualité du service.