/

L'investissement dans des économies d'énergie

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 297 (2014-2015) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 12/03/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    Si, par exemple, un couple de prépensionnés entreprend de réaliser un audit énergétique, sur foi des résultats, décide d’isoler ses murs par l’extérieur et d’investir dans une chaudière au gaz à condensation, le calcul des primes sera le suivant : les revenus du couple sont de 28.000 euros, catégorie de revenus (21.900 à 31.100 euros), donc doublement des primes forfaitaires. Dans le cas d'une surface des murs à isoler de 100 m2, la prime forfaitaire pour un audit énergétique est de 200 euros. La prime forfaitaire pour ce type de chaudière est de 200 euros. La prime forfaitaire isolation extérieure des murs est de 12 euros/m2, soit 1.200 euros. Total : 1.600 euros x 2 (revenus) = 3.200 euros. Et il peut encore bénéficier d’un bonus prévu pour la réalisation d’un « bouquet » de travaux liés à l’énergie. Résultat = 3.520 euros.

    Tout cela est très bien. Mais la question initiale est de savoir ce que représente la prime par rapport à l’investissement et à la réduction « espérée » de la facture énergétique. Le total de l’investissement dont on retire les primes et qu’on divise par le gain énergétique (calculé en euros) permet de déterminer le temps d’amortissement d’un investissement.

    Ce type de calcul a-t-il été fait ? C’est une question vitale car une durée d’amortissement qui, pour un ménage, ne pose aucune difficulté peut-être, pour un autre ménage, un frein existentiel.
  • Réponse du 10/09/2015
    • de FURLAN Paul

    Effectivement, il n’est pas toujours aisé pour un ménage de répondre à cette question vitale : « À partir de quand mon investissement sera-t-il rentable ? » C’est pourquoi, depuis plusieurs années, mon Administration a mis en place l’audit énergétique. Même si l’audit énergétique n’est plus obligatoire pour l’obtention des primes énergie, il reste un outil efficace pour choisir consciemment les solutions les plus performantes énergétiquement lors d’une rénovation. En effet, en plus de faire le point sur la situation existante du logement, il permet de calculer le temps de retour des investissements prévus.

    La prime reste, quant à elle, un incitant pour les investissements économiseurs d’énergie. Les travaux visant à améliorer la performance énergétique et faisant l’objet d’une prime sont les plus efficaces. Indépendamment de la prime, les temps de retour restent généralement intéressants même avec des prix de l’énergie peu élevés, outre l’amélioration du confort et de la qualité du bâtiment. Il reste que de nombreux citoyens n’ont pas la capacité de réaliser l’investissement de départ aisément. C’est pourquoi la prime est modulée en fonction des revenus et que le système des Écopack a été créé. Le citoyen doit aussi pouvoir, évaluer s’il peut supporter le coût des travaux. Différents services sont à sa disposition pour l’aider dont les Guichets de l’énergie.