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Les liaisons des lignes TEC et RAVeL de la Vennbahn

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 369 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 12/03/2015
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Le RAVeL de la Vennbahn, qui relie la ville d’Aix-la-Chapelle en Allemagne à Troisvierges au nord du Luxembourg a été réalisé, il y a quelques années seulement, sur l’ancienne voie ferrée traversant l’est de la Belgique. Les moyens financiers que la Région Wallonne avait mis à la disposition de ce projet INTERREG étaient importants. Ce RAVeL de la L48 et L47 d’une longueur totale de 125 km traverse le territoire belge du Nord au Sud et est en quelque sorte l’axe dorsal d’un système d’autres RAVeL vers Prüm en Allemagne et les RAVeL des lignes 45 vers Trois-Ponts, 45a vers Jünkerath en Allemagne et 44a vers Spa. En tout, un réseau assez vaste de plus ou moins 250 km, qui offre encore beaucoup de possibilités, par exemple vers la ligne 38 venant de Liège et menant à Aix-la-Chapelle. De plus un RAVeL reliant ce réseau à Vielsalm et même allant jusqu’à Bastogne est en construction.

    Le RAVeL de la ligne 48 compte un grand succès aussi bien auprès des touristes, qu’auprès de la population locale. Durant la période de juin à décembre 2014, on a compté à la frontière belgo-allemande dans la commune de Bütgenbach pas moins de 88.000 passages de vélos.

    Néanmoins, il existe un inconvénient important. Plusieurs lignes d’autobus traversent la région pour atteindre les anciennes gares et longent parfois le RAVeL. Malheureusement les utilisateurs ne peuvent pas emprunter les bus du TEC tout d’abord pour arriver dans la région et puis pour retourner au point de départ.
    En effet, les bus ne sont pas conçus pour le transport des passagers et de leurs vélos. Du côté allemand les bus desservant ces communes sont souvent munis d’une remorque spécialement aménagée pour le transport d’une vingtaine de vélos, d’où naît une certaine concurrence.

    Ne serait-il pas envisageable d’instaurer pour les mois de mai à octobre, par exemple, un genre de shuttle-bus spécialement aménagé entre les différentes localités traversées par le RAVeL et d’assurer le service des lignes existantes également par des bus pouvant transporter en même temps le cycliste et son vélo ?
  • Réponse du 31/03/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    À ce jour, le TEC Liège-Verviers n’a pas entamé de réflexion sur l’installation de remorques à l’arrière des véhicules faute de demandes en ce sens.

    Il y a quelques années, il avait initié une expérience entre le centre-ville de Liège et le Sart Tilman : un véhicule transportant les vélos accompagnait le bus de la ligne 48, les week-ends de juillet et août.

    Cependant, cette expérience n’a pas été poursuivie, car elle n’a pas été couronnée de succès.