/

La sécurité des femmes dans les transports en commun

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 381 (2014-2015) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 17/03/2015
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Selon une étude publiée le vendredi 6 mars 2015 par le ministère français de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, les femmes sont les principales victimes des agressions, notamment sexuelles, qui ont lieu dans les transports en commun. En Ile-de-France, près de six usagères sur dix craignent une agression.

    En effet, les constats sont criants : les femmes représentent 63 % des victimes d'injures ou d'insultes et sont les principales victimes des abus sexuels perpétrés dans les transports (qu’il s’agisse d’attouchements, de viols, ou de tentatives de viol). Ces agressions représentent 3 % des atteintes contre les femmes (la majorité étant des vols) si l'on en croit les déclarations faites auprès des services de police. 

    En 2014, un sondage effectué par le collectif Osez le féminisme avançait que 94 % des 150 femmes interrogées avaient été victimes de violences sexistes et 41 % de violences physiques. D'après un autre sondage effectué par la fondation Thomson Reuters, près de 85 % des femmes interrogées étaient persuadées qu'en cas d'agression personne ne leur viendrait en aide.

    Si ces chiffres sont valables pour la France, qu’en est-il en Région wallonne ? Connaît-on les chiffres qui nous concernent ? Si le sentiment d’insécurité est global dans les transports en commun, les femmes sont particulièrement victimes des violences sexistes. Dès lors, quels sont les outils que nous pouvons mettre en place pour contrer ce phénomène ?
  • Réponse du 25/03/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    En dehors des agressions à l’encontre de son personnel, qui sont en diminution et ne font pas apparaître une agressivité spécifique à l’égard des membres féminins du personnel, le groupe TEC ne dispose pas des données relatives au genre des victimes de comportements agressifs, déplacés ou insultants.

    Ces faits sont rapportés à la police.

    Il faut noter par ailleurs que, son exploitation étant essentiellement basée sur le bus, le TEC ne dispose que de très peu d’installations fixes, ce qui limite les risques de faits tels qu’évoqués.