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Le financement du projet "Forêt vivante" en Équateur

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 65 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 18/03/2015
    • de SCHYNS Marie-Martine
    • à MAGNETTE Paul, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    L'ASBL Frontière de Vie a dernièrement sensibilisé les autorités wallonnes à l'importance du projet "Forêt vivante" en Équateur.
     
    En effet, suite à l'échec du projet Yasuni ITT initié en 2007 et à la décision d'exploitation des champs pétroliers, une alternative crédible reste nécessaire en vue d'assurer la sauvegarde des peuples traditionnels et de la biodiversité amazonienne.
     
    Le projet "Forêt vivante" est une première: il s'agit de la création d'une zone de conservation de la nature gérée par le peuple amazonien Sarayaku.

    Consciente de la nécessité de préserver cette réserve de biosphère, la Région wallonne a marqué à plusieurs reprises sa volonté de soutenir le projet Yasuni ITT. 

    Cette initiative ayant finalement échoué, Monsieur le Ministre-Président pourrait-il m'indiquer si la Région wallonne souhaite poursuivre son soutien aux projets de sauvegarde de la richesse amazonienne et des peuples autochtones en Équateur? Donnera-t-il son soutien au projet "Forêt vivante"?
  • Réponse du 15/04/2015
    • de MAGNETTE Paul

    La biodiversité unique de la forêt équatoriale nécessite, effectivement, de trouver les moyens nécessaires à sa préservation. En ce sens, le projet Yasuni aurait dû permettre de préserver l’habitat des peuples indigènes « menacé » par la découverte d’importants gisements pétroliers.

    Ce projet n’a cependant pu aboutir et, le 13 novembre 2013, le gestionnaire du Fonds Yasuni faisait savoir que l’Équateur y renonçait, faute d’avoir récolté des fonds en suffisance et que le remboursement des donateurs devait s’opérer.

    Parmi ces donateurs se trouve la Wallonie qui, dès 2011, s’était engagée à soutenir le projet via le programme Fast Start, géré par l’Agence wallonne de l’air et du climat et destiné à répondre aux besoins des pays en développement pour leur adaptation aux changements climatiques ou l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.

    Compte tenu des échéances électorales, le Gouvernement précédent ne s’est pas prononcé sur la réaffectation de ces fonds. Des décisions devront donc bientôt être prises à ce sujet. Les nouveaux projets susceptibles de représenter des alternatives au projet Yasuni seront, dès lors, analysés et, dans ce cadre, je soumettrai le projet évoqué par l’honorable membre au Comité de suivi du programme Fast Start, au sein duquel Wallonie-Bruxelles International est représenté.