La collecte des déchets en Wallonie

• Session : 2014-2015
• Année : 2015
• N° : 385 (2014-2015) 1

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• Question écrite du 20/03/2015

  • de BROGNIEZ Laetitia
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
  
  Le printemps est à nos portes, cette nouvelle saison est synonyme de renouveau, de grand nettoyage. Il avait lieu, ce « grand nettoyage de printemps », les 20, 21 et 22 mars.
  
  Monsieur le Ministre peut-il déjà nous faire part du bilan de cette grande action propreté ? Du nombre de kits distribués en Wallonie ?
  
  Les citoyens, les écoles, les associations, les initiatives étaient sollicités. Ont-ils répondu présents à cette récolte de détritus ?
  
  Avant la clôture des inscriptions, Monsieur le Ministre faisait part qu’un peu plus d’une commune sur deux avait répondu présente. Entre-temps, se sont-elles inscrites ?
  
  Les communes jouaient un rôle important étant donné qu’elles distribuaient les kits aux participants et collectaient les déchets ramassés. Les communes non participantes au projet étaient dès lors également sollicitées, car, sans elles, les kits ne pouvaient être gérés, les déchets collectés.
  
  Monsieur le Ministre connaît-il déjà l’impact de ce « grand nettoyage de printemps », le nombre de déchets collectés ?
  
  Son plan « Be Wapp » vient de voir le jour. Peut-il déjà nous parler des futures actions programmées ?
  
  Certaines routes ou chemins moins fréquentés sont souvent jonchés de déchets abandonnés. Ces actions de sensibilisation doivent continuer.
  

• Réponse du 15/04/2015

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  Le grand nettoyage de printemps a été un franc succès, avec plus de 10.500 citoyens présents sur le territoire wallon, dans 157 communes. Des chasubles et des gants étaient disponibles pour tous les volontaires. Un certain nombre de pinces ont également été proposées pour récolter les déchets dans des endroits plus difficiles d’accès. Les intercommunales étaient inscrites soit en tant qu’organisatrices de l’événement soit en tant que relais pour mettre à disposition des volontaires le matériel de nettoyage et pour reprendre les déchets collectés. Certaines communes se sont également mobilisées pour encadrer et remercier les volontaires par une petite collation ou un verre de l’amitié. De nombreuses écoles se sont inscrites pour l’opération, mais aussi beaucoup de mouvements de jeunesse, des familles, des clubs sportifs et des associations diverses.
  
  De plus, 14.000 bénévoles sont déjà inscrits aux prochaines actions de ramassage organisées dans les semaines à venir.
  En 2015, au minimum une action Be WAPP aura été organisée dans 90 % des communes wallonnes en partenariat avec les 7 intercommunales de gestion des déchets (AIVE, BEP, HYGEA, IBW, ICDI, INTRADEL, IPALLE).
  
  Sur le week-end des 20, 21, 22 mars, plus de 17.000 sacs ont été collectés, auxquels s’ajoute une quantité importante de déchets inertes et d’encombrants collectés ou signalés par les bénévoles. Ont été notamment relevés des pneus, des friteuses et électroménagers divers, des hayons, sièges et enjoliveurs de voiture, des poubelles plastiques, tôles, planches, sapins de Noël artificiels, fauteuils, toboggan, matelas,…
  
  La proportion de sacs d’emballages PMC par rapport aux sacs d’ordures « classiques » s’est élevée à plus de 30 %, sur la base des dernières données obtenues. Les emballages constituent donc une proportion très importante de ce qui fut collecté, si l’on considère les sacs bleus (PMC) et les sacs d’ordures ménagères (bouteilles en verre, paquet de chips, paquets de cigarettes, raviers, sacs de fast-foods, emballages carton, polystyrène expansé…).
  
  Le programme « Be WAPP » ne s’arrêtera pas à ces actions de nettoyage ponctuelles. Je présenterai prochainement au Gouvernement un plan d’actions comprenant cinq piliers. Trois piliers sont en relation directe avec le citoyen : la sensibilisation du citoyen (information), la création d’un sentiment d’adhésion (appropriation du message), la répression (agents constatateurs, amendes…). Deux autres axes se rapportent au cadre de vie : la gestion des espaces de vie (passant notamment par la réappropriation des zones de non-droit) et la gestion des infrastructures de collecte de déchets (poubelles de rue, matériel de nettoyage…).