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Le projet de poulailler industriel à Gougnies

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 387 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 24/03/2015
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Le projet de construction d'un poulailler censé accueillir plus de 30 000 volailles dans le village de Gougnies a suscité l'opposition de nombreux riverains issus non seulement de l'entité de Gerpinnes où il serait localisé, mais aussi du village voisin de Sart-Eustache dans la commune de Fosses-la-Ville.

    Cette opposition s'appuie notamment sur des considérations paysagères, puisque la vallée de la Biesme et le Ry de Presles à Sart Eustache constituent un périmètre d'intérêt paysager, d'après un rapport ADESA. Elle s'appuie aussi sur des considérations environnementales, olfactives ou encore de charroi, vu l'inadéquation des voiries au passage récurrent de poids lourds.

    En date du 16 juin 2014, le prédécesseur de Monsieur le Ministre, saisi d'un recours par le demandeur, avait suivi la décision du Collège communal de Gerpinnes de ne pas octroyer le permis unique pour la construction et l'exploitation de ce poulailler. Suite à ce double refus, une nouvelle demande a été introduite et Monsieur le Ministre est à nouveau saisi d'un recours.

    Plus globalement, ce nouveau projet pose la question de la politique régionale en matière d'implantation de ce type d'élevage qui, au-delà des considérations précitées, soulève aux yeux des citoyens des questions légitimes quant aux modèles agricole et alimentaire que nous souhaitons pour notre Région.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur la nouvelle procédure de recours introduite concernant l'octroi du permis unique pour la construction d'un poulailler à Gougnies ?
    Dans quel délai statuera-t-il ? Le cas échéant, quelle est sa position ?
  • Réponse du 03/04/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Suite au refus de mon prédécesseur, le demandeur a apporté des modifications à son projet tel que l'ajout de quelques massifs végétaux, le fait que le bâtiment soit partiellement enterré ou encore reculé de la voirie afin d’améliorer son intégration dans le paysage.

    Cette nouvelle demande de permis unique est actuellement du ressort des autorités de première instance et, en l’occurrence, du Collège communal de Gerpinnes.

    Au stade actuel de l’instruction de la demande, les fonctionnaires technique et délégué ont transmis leur rapport de synthèse à l’autorité communale.

    À ce stade de la procédure, il ne m’appartient donc pas de me prononcer davantage ni sur le fond ni sur le contenu d’un dossier dont je ne suis pas saisi.