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Les vélos partagés

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 401 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 27/03/2015
    • de COLLIGNON Christophe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Les difficultés de mobilité dans les centres urbains sont réelles. Afin de les résoudre, chaque commune développe ses pistes d'action. Ainsi, il y a quelques années, on a vu fleurir à Namur "Li Bia Vélo".

    Avec Li Bia Vélo, ce sont 240 vélos mis à disposition de toutes et tous dans les 24 stations réparties au centre-ville ou à Jambes, mais aussi à Salzinnes, Saint-Servais et Bomel.

    La Wallonie est-elle partenaire de ce projet ? Le cas échéant, Monsieur le Ministre peut-il dresser un bilan de cette initiative ? D'autres villes wallonnes ont-elles opté pour le vélo partagé ? Dans la négative, comment aider les villes moyennes et grandes à initier ce type de projet ?

    Récemment la Ville de Deinze a été citée en exemple avec son Blue Byke, la preuve que même dans les villes moyennes, le vélo partagé peut être un succès. Dans le cadre du plan Wallonie cyclable, les initiatives de vélos partagés sont-elles mises en avant ?
  • Réponse du 20/04/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le réseau des vélos partagés « Li Bia Vélo », qui compte 25 stations pour 230 vélos, est un projet autonome de la Ville de Namur dans lequel la Wallonie n’est pas partenaire. La Ville de Namur a toutefois pu bénéficier d’une subvention par la Wallonie d’environ 40.000 euros correspondant à l’installation de 2 stations.

    Un tel projet s’avère relativement onéreux et Namur reste la seule commune wallonne à proposer ce type de vélos partagés. Une transposition éventuelle à d’autres villes wallonnes n’est pas immédiate. J’invite les villes qui souhaiteraient s’engager dans cette démarche à évaluer au préalable, avec soin, l’impact de différents paramètres tels que la topographie, la distance entre les stations, leur localisation par rapport aux pôles d’attractivité de la ville, etc.

    Les flux des utilisateurs potentiels constituent également un élément important à prendre en compte et à étudier au préalable. En effet, des déplacements pendulaires unidirectionnels trop importants aux heures de pointe sont susceptibles de vider les stations d’origine et de saturer les stations de destination, générant ainsi une baisse significative de l’attractivité du système.

    Enfin, concernant les Blue Bike, il s’agit d’une initiative de la SNCB qui propose la location de ces vélos dans une série de gares belges, afin que les voyageurs puissent rejoindre à vélo leur destination finale après un trajet en train. En Wallonie, les gares d’Ottignies, Mons, Namur et Liège proposent ce service.

    Cela fait 4 villes wallonnes couvertes par Blue Bike, tandis qu’en Flandre 36 gares proposent le service Blue Bike. Je trouve cela particulièrement déséquilibré et j’ai interpellé la ministre fédérale à ce sujet, afin de rétablir l’équilibre et d’équiper nos principales gares.