L'implantation de mobilier urbain dans les pôles de commerces en partenariat avec la société de transports TEC

• Session : 2014-2015
• Année : 2015
• N° : 408 (2014-2015) 1

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• Question écrite du 30/03/2015

  • de GERADON Déborah
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
  
  C'est une constante depuis plusieurs centaines d'années, les villes sont en perpétuelle évolution. Ces évolutions se marquent encore plus avec le développement des technologies de l'information. Tous les gestionnaires de pôles urbains doivent intégrer cette dimension dans leur projet de ville.
  
  Cette réflexion, nous l'avons menée à Seraing lorsque nous avons voulu redynamiser cinq pôles commerciaux. Naturellement s'est posé la question de la place du numérique dans la ville, de ses implications en termes d'usages et de potentialités, bien sûr, mais également en termes d'accessibilité pour tous et de visibilité. De cette réflexion est née la volonté d'implantation de mobilier urbain avec des bornes de WiFi public dans les pôles de commerces. Ces supports sont le plus à même d'héberger des services innovants qui s'appuient sur l'intelligence numérique et permettant à tout un chacun de disposer d'une connexion lui relatant des informations utiles.
  
  En matière de mobilier urbain innovant, un exemple pourrait être épinglé, celui des abris de bus intelligents que l'on peut découvrir à Paris, et qui permettent aux usagers des transports en commun de consulter en temps réel, via le WiFi urbain public, les informations relatives au transport qu'ils utilisent.
  
  Ne serait-il pas intéressant de valoriser ce type d'expérience chez nous ? Les TEC et les villes ne pourraient-ils pas définir ensemble les types de mobilier urbain à placer à certains endroits stratégiques comme les gares de bus ou les pôles de commerce ? Ne serait-ce pas de nature à améliorer l'attractivité de centres urbains en offrant de nouveaux services aux citoyens ?

• Réponse du 20/04/2015

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  L’accessibilité de l’information pour les voyageurs est une préoccupation permanente du Groupe TEC, en même temps qu’un défi complexe compte tenu de l’étendue de son réseau.
  S’il n’entre pas directement dans les missions du TEC de développer un réseau de WIFI urbain public, l’idée d’un « mobilier urbain intelligent » présente un réel intérêt.
  
  Concernant les abribus, il convient de distinguer 2 cas de figure.
  1) la commune demande un abribus au Groupe TEC qui le cofinance (c’est principalement le cas dans le rural ou le péri-urbain). Dans ce cas, moyennant le paiement d’une quote-part financière par la commune et sur base d’une convention signée entre cette dernière et la SRWT, la propriété des abribus et leur maintenance sont transférés à la commune.
  2) la commune inclut l’abribus dans le cadre d’un marché publicitaire (c’est très souvent le cas dans l’urbain). Dans ce cas l’installation et la maintenance de l’abribus est à charge de la société ayant remporté l’appel d’offres publicitaire lancé par la Commune.
  
  C’est donc à la commune que revient le soin de fixer le niveau d’équipement du mobilier urbain et d’y inclure, si elle le souhaite et en a les moyens, des fonctionnalités de type WIFI ouvert aux citoyens.
  
  De son côté, le Groupe TEC s’efforce depuis plusieurs années de faire évoluer la qualité de l’information aux voyageurs à travers différents outils d’information. Dans ce cadre, la priorité actuelle du Groupe TEC est placée sur la fonctionnalité d’information « en temps réel » sur le réseau, qui devrait voir le jour en 2016. Cette fonctionnalité s’appuiera sur la fonction de géolocalisation de l’ordinateur de bord qui équipe désormais l’ensemble des bus pour développer les outils qui permettront aux voyageurs d’être informés en temps réel des avances ou des retards via leur smartphone ou leur tablette.
  
  Ce développement permettra aussi aux Communes qui le souhaitent de s’inscrire dans une politique d’accès gratuit par WIFI aux informations digitales, et d’équiper des lieux tels que les abribus d’une infrastructure donnant accès à ces contenus générés par le TEC (horaires, perturbations, offres commerciales, localisation en temps réel ….).