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L'action des membres de la Fédération belge des motards en colère (FBMC)

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 433 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 31/03/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Les motards en colère établissent chaque année un cadastre des zones les plus dangereuses. En février, les membres de la FBMC (Fédération belge des motards en colère) ont tagué des centaines de trous et ornières dans le cadre d’une action de sensibilisation aux dangers de l’utilisation d’infrastructures routières dégradées. Monsieur le Ministre s’est engagé à ce que les travaux les plus urgents soient réalisés par son ministère dans un délai de 30 jours.

    Si les motards signalent à Monsieur le Ministre l’existence de problèmes tels que mentionnés et que cela aboutit par une intervention rapide de ses services, on ne peut qu’applaudir.

    Cette opportunité est-elle, aussi, offerte aux autres usagers de la route, notamment aux usagers faibles pour lesquels, les problèmes seront probablement différents, mais tout aussi réels ?

    Quand ont été mises à jour pour la dernière fois les listes concernant des ZHR (zones à haut risque) et des ZMR (zones à moyen risque) ?

    Puis-je demander à Monsieur le Ministre de publier les versions actuelles ?

    N’est-il pas opportun de revoir les critères qui sont à la base de ladite liste ?

    En effet, ce sont les accidents qui se sont effectivement produits sur le tronçon donné, qui servent de base pour déclarer ledit tronçon à risque.
  • Réponse du 16/04/2015
    • de PREVOT Maxime

    L’action de la Fédération Belge des Motards Concernés (changement de dénomination de leur part en cours) intervient dans le cadre d’une convention la liant à la Région wallonne.

    L'objet principal de la convention est la sensibilisation, la formation et l’éducation à la sécurité des motards auprès du public. Ce partenariat se traduit dans la convention, qui définit les rôles de chacun :

    - la FBMC doit mener certaines actions de sensibilisation envers les motards ;

    - la FBMC doit me transmettre trimestriellement une liste d’endroits qu’elle juge dangereux, avec un ordre de priorité et qui feront l’objet d’un traitement par mes services, en fonction des contraintes techniques et budgétaires.

    Il est vrai que les actions « historiques » de la FBMC de « tagage » des routes à grand renfort médiatique perdurent et je le regrette car cela pose des problèmes de respect de légalité mais aussi et surtout de sécurité. Les motards prennent en effet des risques pour eux-mêmes mais aussi pour les autres usagers à l’occasion de ces opérations.

    Mes services ont rappelé à la FBMC que la subvention n’est évidemment pas là pour soutenir ces opérations et mon objectif est que le partenariat mis en place remplace ces opérations médiatiques que je ne trouve ni opportunes ni constructives.

    Par ailleurs, même si une réflexion est menée au sujet des relevés des zones dégradées par l’ensemble du public, cette possibilité n’existe pas encore à l’heure actuelle.

    Les cartes des zones à Risque sont mises à jour chaque année. La dernière version correspond à la période 2009-2013.